Belgique, un homme soupçonné d’avoir attiré chez lui sa voisine de 13 ans pour la violer

Belgique, un homme soupçonné d’avoir attiré chez lui sa voisine de 13 ans pour la violer

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Un Farciennois de 43 ans a comparu ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Charleroi pour le viol d’une mineure d’âge.

Selon la victime, il l’aurait attirée chez lui avant d’appeler des amis pour l’immobiliser, puis abuser d’elle. Le prévenu nie farouchement les faits. La jeune fille de 13 ans, suivie par le Service de Protection de la Jeunesse, avait été auditionnée en mars. A la suite du décès de son père, la mineure était en complet décrochage, fuguait régulièrement et se vantait d’avoir des relations sexuelles avec de nombreux partenaires. C’est ainsi qu’elle a désigné Mesut, son voisin, expliquant qu’au début de l’année 2014, il l’avait attirée dans son appartement sous un prétexte fallacieux et avait abusé d’elle. Comme elle résistait, il aurait, dit-elle, fait appel à quatre amis pour l’immobiliser et la déshabiller. Ceux-ci seraient ensuite repartis, laissant le prévenu abuser de l’adolescente.

Déféré devant le tribunal correctionnel de Charleroi, ce dernier nie formellement les faits. Selon Me Mohymont, tuteur ad hoc de la mineure, les déclarations de sa cliente sont crédibles. Elle a en effet décrit l’appartement du prévenu, ainsi qu’une partie du mobilier. Or, affirme l’avocat, le suspect habite au 3e étage et il est impossible d’avoir vue sur l’intérieur de son logement.

Le parquet confirme que la partie civile était effectivement “paumée” et qu’elle a fait état de nombreuses relations sexuelles avec divers partenaires. “Cependant, elle n’en rajoute pas et les détails qu’elle donne sur l’appartement du prévenu sont précis. Elle décrit une armoire à chaussures à l’entrée et les lampes de chevet avec abat-jour de la chambre”, souligne la substitute Dutrifoy qui réclame une peine de minimum 3 ans de prison.

Me Burgue, conseil de Mesut, a plaidé l’acquittement pur et simple. La jeune fille a en effet décrit une autre scène de viol collectif qui n’a jamais été vérifiée par les enquêteurs. Et c’est dans ce contexte qu’elle a dénoncé son voisin. “La description de l’appartement est certes troublante, mais les logements se ressemblent tous dans cette cité sociale. Elle est en outre entrée chez le voisin qui habite en-dessous de chez mon client”, ajoute l’avocate qui précise qu’en cas de viol, des cris auraient été entendus dans cet “immeuble en carton”.

Jugement le 10 février.

Source: http://www.dhnet.be

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