Viroflay | Trois personnes jugées pour avoir abusé de deux fillettes dans les Yvelines

Elles sont respectivement la fille et la nièce d’une des mises en cause.

La cour criminelle de Versailles (Yvelines) juge, depuis lundi 16 novembre, trois personnes accusées de pédophilie.

Un comptable allemand de 67 ans, une ancienne internationale de football ukrainienne de 37 ans et une Russe de 61 ans comparaissent pour « viols sur mineurs ».

Les faits qui leur sont reprochés se sont déroulés entre 2013 et 2017 à Viroflay (Yvelines), période pendant laquelle les deux victimes avaient moins de dix ans.

La première est la fille de la footballeuse ukrainienne, rapporte Le Parisien.

La deuxième est sa nièce.

Les forces de l’ordre se sont initialement intéressées au sexagénaire en avril 2017.

Ce dernier avait confié son ordinateur à un réparateur.

Le technicien avait découvert dans la machine des vidéos montrant des relations sexuelles de l’Allemand avec une femme et une fillette.

Des milliers de photos et vidéos découvertes

L’informaticien a alors communiqué les fichiers au commissariat d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

Les policiers de la sûreté départementale des Yvelines ont ensuite arrêté le comptable et perquisitionné son logement et son ordinateur.

Ils ont découvert des accessoires sexuels, des récits détaillés de rapports sexuels entre le suspect et des petites filles ainsi que 285 000 fichiers photos et 4 500 fichiers vidéo pornographiques.

Certains mettaient en scène une autre petite fille que celle visible sur les premières séquences.

L’individu a affirmé que sa compagne ukrainienne avait proposé d’inclure sa propre fille lors de leurs relations sexuelles.

Il l’a aussi accusée de prostitution et de chantage à son encontre.

La trentenaire a été interpellée en Géorgie puis extradée en France en avril 2018.

La mise en cause russe, présente sur des vidéos et des photos pédopornographiques, avait quant à elle été arrêtée à Paris en mai 2017.

Le verdict devrait être rendu dans la soirée du vendredi 20 novembre.

Les trois accusés ont reconnu avoir eu des rapports sexuels avec les deux enfants.