Villiers-le-Bel | 7 hommes mis en cause dans le viol en réunion d’une adolescente de 15 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 26/04/2023
- 05:17
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Actualisation du 26 Avril 2023:
Cinq des six jeunes accusés de viol en réunion sur une collégienne de 15 ans en février 2020 à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) ont été reconnus coupables par la cour d’assises des mineurs raconte Le Parisien.
La victime avait été enlevée à la sortie de son collège et abusée pendant une dizaine d’heures dans des immeubles et une cave, en raison de sa réputation de fille facile attribuée par la cité des Carreaux.
Les trois accusés mineurs au moment des faits, âgés de 17 ans, ont été condamnés à 6, 7 et 8 ans de prison, puis placés sous mandat de dépôt.
Deux d’entre eux sont également soumis à un suivi socio-judiciaire de deux ans avec injonction de soin et interdiction de contact avec la victime, sous peine de deux ans de prison supplémentaires.
La cour a retenu l’excuse de minorité pour ces trois accusés.
Deux des trois accusés majeurs ont été condamnés à dix ans de réclusion criminelle, tandis que le troisième a été acquitté.
L’avocate générale avait requis 8 ans de prison pour les mineurs et 10 à 12 ans pour les majeurs pour les atrocités commises.
La victime avait été emmenée de force dans différents immeubles du quartier des Carreaux, où cinq des jeunes avaient abusé d’elle.
Par la suite, une dizaine d’autres jeunes l’avaient violée dans une cave de la rue Pierre-Corneille.
Quatre ADN toujours pas identifiés
Les cinq premiers accusés avaient été rapidement arrêtés par la sûreté départementale du Val-d’Oise, tandis que deux autres, impliqués dans les viols de la cave, avaient été identifiés un an et demi plus tard grâce à leur ADN.
Quatre autres ADN n’ont pas encore été identifiés.
Un septième jeune impliqué sera jugé séparément par le tribunal pour enfants précise le quotidien francilien.
Article du 21 Novembre 2021:
L’adolescente avait été victime d’un piège sordide. 2 jeunes hommes, âgés de 20 ans, ont été mis en examen, fin octobre à Pontoise (Val-d’Oise), pour « vol et viol en réunion ».
Ils sont soupçonnés d’avoir, il y a plus de 18 mois, violé une adolescente dans les parties communes d’immeubles de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise).
5 autres suspects avaient déjà été interpellés et mis en examen dans cette affaire.
Le 25 février 2020, à Villiers-le-Bel, la jeune S., 15 ans, sort du collège et, sur le chemin de la maison, tombe sur un groupe de garçons qui lui dérobent son téléphone portable.
Ces jeunes hommes lui ordonnent de les accompagner dans une cage d’escalier si elle veut le récupérer.
Un premier viol aurait eu lieu sur le palier du 4e étage. Un voisin surprend la scène, vient au secours de la victime et parvient à la libérer de l’emprise du groupe.
Mais le calvaire ne s’arrête pas là.
Ses bourreaux la retrouvent et les viols se poursuivent dans les étages et dans une cave.
Lorsqu’elle parvient à rentrer chez elle, ses parents la conduisent au commissariat pour déposer plainte. Les vêtements de l’adolescente sont saisis par les enquêteurs.
« Les policiers y découvrent des empreintes génétiques et de la terre noire comme on en trouve dans les caves »,
explique une source proche du dossier.
Les auteurs présumés sont rapidement identifiés grâce à des images de vidéosurveillance et des témoignages recueillis dans le quartier.
Ils assurent que la jeune fille était consentante
En mars 2020, 5 hommes, âgés d’une vingtaine d’années, sont interpellés à Villiers-le-Bel et sont placés en garde à vue au commissariat.
Ils reconnaissent qu’ils étaient présents sur les lieux des faits et assurent qu’ils ont eu des rapports sexuels « consentis » avec la jeune fille. Mais ils nient l’avoir violé.
Les 5 suspects sont mis en examen à Pontoise avant d’être écroués. Un peu plus tard, la victime est entendue par le juge d’instruction et confirme qu’elle a bien été violée par ces jeunes, qu’elle a d’ailleurs identifiés.
Le résultat des analyses ADN tombe et permet d’isoler 2 nouveaux profils.
Ces 2 hommes sont interpellés le 26 octobre à leur domicile avant d’être placés en garde à vue. Lors des auditions, ils se défendent maladroitement, niant les faits ou assurant ne pas comprendre de quoi on les accuse.
« Ces jeunes hommes ne savent visiblement pas ce qu’est le consentement »,
se désole une source proche de l’affaire.
Depuis, la jeune fille a quitté la ville.
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