Vichy | Encore du sursis pour un pédocriminel de 28 ans !

Un trentenaire jugé pour atteinte sexuelle. © illustr.

À la fin de l’année 2014, un homme de 28 ans a eu une liaison avec une mineure de moins de 15 ans.

Il devait s’en expliquer ce jeudi à la barre du tribunal de Cusset, dans l’Allier.

Aucune violence ni acte de contrainte ne lui sont reprochés. À la barre, le jeune trentenaire doit malgré tout répondre à cette question : pourquoi, à la fin de l’année 2014, a-t-il eu des rapports sexuels avec une mineure alors âgée de 14 ans (soit un an en dessous de la majorité sexuelle) ?

Deux fois plus âgé

À l’époque, le jeune homme est hébergé dans une famille du bassin vichyssois, dans l’Allier.

Il se rapproche alors de l’une des filles de ses hôtes. Un rapprochement qui va mener la jeune fille et l’homme, deux fois plus âgé qu’elle, à avoir plusieurs rapports sexuels.

L’un d’eux ne sera pas protégé. Ces rapports ne seront connus du père de la mineure que quelques mois plus tard, alors que celui-ci avait remarqué un changement de comportement et un mal-être chez sa fille.

Une plainte sera déposée en juillet 2015, et le jeune homme, que le père accuse alors « de viol », est placé en garde à vue puis mis en examen.

Lors de l’instruction, la jeune mineure dira avoir consenti à certains rapports, mais pas à tous.

Elle reconnaîtra aussi avoir eu des sentiments à l’égard de celui qui, ce jeudi, comparaissait donc pour atteinte sexuelle.

« C’est un chasseur »

Exprimant des « regrets », le prévenu n’a d’ailleurs pas nié les faits.

Sachant « qu’elle était mineure », il dit toutefois « avoir pensé qu’elle avait quinze ans ».

Et avoue ne pas avoir donné son âge exact à la jeune fille. « Or vous faites plus jeune que votre âge », précisait la présidente du tribunal.

Sans avocat, le père de la jeune fille rappelait qu’en l’hébergeant, « il avait voulu être solidaire avec ce monsieur.

Or on a failli perdre notre fille. C’est un chasseur ».

Aucun trouble psychologique ni anomalie mentale ne sont cependant révélés par l’expertise médicale.

L’avocat du prévenu, M e Métenier, soulignait que son client « n’est pas un prédateur ni un pédophile. Mais c’était à lui de poser des barrières ». Et d’évoquer « une erreur de parcours », pour laquelle le trentenaire s’est vu condamner à une peine d’un an de prison avec sursis.

Son nom sera aussi inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : La Montagne

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