Versailles | Le voisin alcoolique entraine l’ado de 13 ans chez lui et l’agresse sexuellement.

L’ado de 13 ans connaissait très bien son agresseur sexuel

Un retraité de 62 ans a été condamné ce jeudi 26 janvier à 2 ans de prison (dont 12 mois avec sursis) pour une agression sexuelle commise sur un jeune garçon de 13 ans et demi.

Les faits remontent au 21 janvier.

Ce jour-là, la victime rendait visite à une amie dans un immeuble proche de sa résidence.

Alors qu’il descend les escaliers pour rentrer chez lui, un homme lui saisit le bras et l’entraîne dans son appartement.

L’individu n’est pas inconnu pour l’adolescent, comme pour ses parents, présents à l’audience.

Tout le monde, d’ailleurs, connaît M. Petit (*) dans le quartier, que cela soit pour son penchant pour l’alcool ou son ancienne activité sur les marchés.

« J’ai eu peur de mourir ! »

Après avoir pressé l’enfant de s’asseoir, lui avoir proposé à manger et à boire, M. Petit* caresse et embrasse l’enfant sur la joue.

Il baisse ensuite son pantalon, force le garçon à empoigner son sexe et lui impose une masturbation, avant de l’embrasser à nouveau à quatre reprises, sur la bouche cette fois.

« J’ai eu peur de mourir ! déclarera la victime dans son audition. Il était complètement bourré.
Il y avait sur la table un couteau planté dans une pomme. Il se parlait aussi à lui-même. »

L’ado profite d’un moment de calme pour s’enfuir.

Il dira que son calvaire a duré 40 minutes.

Il alerte aussitôt une amie, puis sa grande sœur et enfin ses parents.

Les versions recueillies par les services de polices lors de leurs auditions respectives se recoupent et rejoignent celle de l’enfant, ne laissant aucune place au doute sur la véracité des événements.

« Vous avez violé la loi, la confiance et l’innocence »

Devant le tribunal, le prévenu a d’abord commencé par réitérer les déclarations faites aux enquêteurs lors de sa garde à vue.

« Je ne me souviens pas, j’étais complètement saoul. »

Acculé par la présidente, qui lui demandait s’il « se souvenait de quelque chose », il avouera finalement que

« oui, peut-être, je l’ai fait ».

« S’il dit que je l’ai fait, je dois l’avoir fait. »

« Vous avez violé la loi, la confiance et l’innocence », a tonné ensuite la procureure lors de son réquisitoire, tout en rappelant que l’accusé encourait une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans.

La cour a assorti son verdict d’une mise à l’épreuve de 3 ans avec une obligation de soin et une interdiction d’entrer en contact avec la victime et sa famille à sa sortie de prison dans 2 ans.

(*) le nom a été modifié.

Source : 78actu

NDLR : On ne le dira jamais assez, 90 % des violences sexuelles sur les enfants sont commises par les proches.

Source(s):