Vannes | L’ancien CPE du collège-lycée Saint-François-Xavier mis en examen pour harcèlement et agressions sexuelles sur ses élèves

L’ancien CPE de Saint-François-Xavier mis en examen

Archives Ouest France

Soupçonné de gestes déplacés sur plusieurs élèves du collège-lycée Saint-François-Xavier à Vannes, le conseiller principal d’éducation avait été licencié pour faute grave en juillet 2018. Cet homme a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire le lundi 14 octobre 2019 suite au dépôt de 3 plaintes.

L’affaire de l’ancien conseiller principal d’éducation du collège-lycée Saint-François-Xavier à Vannes prend une nouvelle tournure. Soupçonné de gestes déplacés sur des élèves (Ouest-France du 20 mars 2019), cet homme a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction ce lundi 14 octobre.

3 plaintes ont été déposées à son encontre pour des faits relevant de harcèlement et d’agression sexuelle. Deux d’entre elles ont été déposées par deux anciens élèves à leur majorité. La troisième émane de l’Ogec (Organisme de gestion de l’enseignement catholique de l’établissement).

Le suspect a interdiction formelle d’entrer en contact avec les parties civiles, de façon directe ou indirecte. Il a également interdiction d’approcher des mineurs.

Le début de cette affaire remonte à novembre 2017. Le tout nouveau directeur de l’établissement Yannick Touzé recueille quatre témoignages de garçons mineurs. Ils évoquent des gestes déplacés qui se seraient intensifiés. Le directeur alerte immédiatement la police.

Une enquête est ouverte après ce signalement. Elle est classée sans suite par le parquet de Vannes en mai 2018, par manque d’éléments, « susceptibles de caractériser une infraction pénale », indiquait alors le procureur de la République François Touron, dans un courrier.

Entre-temps, le conseiller principal d’éducation a été mis à l’écart et licencié en juillet 2018, dans la plus grande discrétion. Il a contesté son licenciement pour faute grave devant le conseil des Prud’hommes. L’affaire est également en cours et devrait être examinée une fois l’action pénale terminée.

Source : ouest-france

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