Vannes | 2 ans de prison avec sursis pour l’agression sexuelle de la jeune sœur de son épouse

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Pédocriminel En liberté

Elle n’a pas dénoncé immédiatement pour préserver sa famille
Le tribunal de Vannes (Morbihan) a condamné, ce jeudi 16 novembre 2023, un habitant de Sulniac, âgé de 47 ans, à deux ans de prison. En 2018, il avait agressé sexuellement une jeune mineure, la sœur de son épouse.

Reconnu coupable d’agression sexuelle sur la sœur de son épouse, le prévenu a été condamné plus de quinze ans après les faits.

Les faits remontent à août 2008, mais ce n’est qu’en 2019 que la victime a déposé plainte.

Elle a raconté comment, alors qu’elle n’avait que 15 ans et demi, elle a été agressée sexuellement par le mari de sa sœur, âgé de 32 ans.

Durant des vacances à Vannes (Morbihan), alors que sa femme enceinte, est absente, l’homme se retrouve à dormir dans le même lit que sa jeune belle-sœur.

La présidente du tribunal, Laurence Guilleux retrace :

Celle-ci lui tourne le dos, mais le trentenaire « se colle à elle, l’enlace assez fort et, assez rapidement, lui dit qu’elle a de jolis seins. Elle sent qu’il ne va pas en rester là »

« J’ai fait une bêtise »

De fait, le prévenu va lui ôter son pantalon de pyjama et l’agresser sexuellement.

Ce jeudi 16 novembre 2023, au tribunal de Vannes, son avocate, Me Nivault, pourraient être qualifiés de viol.

Les faits, qu’elle n’a pas dénoncés immédiatement, « par crainte d’être à l’origine d’une séparation et pour préserver sa famille, sa sœur », pourraient être qualifiés de viol.

Mais, pour Me Le Reste, avocat de la défense, c’est « parole contre parole », car la victime, qui en a parlé à son entourage bien avant de déposer plainte, n’avait pas évoqué d’acte de pénétration.

« Je sais que j’ai fait une bêtise. J’avais bu. Je lui ai dit plusieurs fois pardon », indique le prévenu.

En relevant la situation de vulnérabilité de la victime, liée à son jeune âge le procureur souligne :

Même si les faits, caractérisés et reconnus, remontent à un peu plus de quinze ans, ils n’en restent pas moins « lourds, en termes de préjudice et de sanction pénale »

Le tribunal suit ses réquisitions et condamne le prévenu à deux ans de prison avec sursis ainsi qu’à une interdiction d’exercer toute activité en lien avec des mineurs.

Le prévenu, qui sera inscrit au Fijais, le fichier des auteurs d’infractions à caractère sexuel, devra verser une somme de 8 000 € à son ex-belle-sœur.

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