Tulle | Julien Desnoyer condamné pour avoir agressé sexuellement une enfant de 7 ans

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“Nous sommes face à une personne qui représente une dangerosité sociale”
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Condamné à Tulle (Corrèze) pour avoir sexuellement agressé la fille d’un couple d’amis, âgée de 7 ans. Un homme de 36 ans a été jugé en comparution immédiate, ce jeudi 1er décembre après-midi, par le tribunal judiciaire de Tulle (Corrèze).

Reconnu coupable d’agression sexuelle sur une fillette de 7 ans, il a été condamné à une peine de 2 ans de prison ferme et écroué.

Les faits reprochés à Julien Desnoyer, 36 ans, se sont déroulés entre le 15 mars et le 11 août 2022, période à laquelle le mis en cause, alors placé sous bracelet électronique, était accueilli chez un couple d’amis à Lagarde-Marc-la-Tour.

C’est la fille de ce couple, âgée de 7 ans, qui a dénoncé fin septembre l’agression à sa mère, l’agression subie un matin par cet homme qui vivait chez elle et dont son frère, également mineur, aurait été témoin.

Interpellé, l’agresseur a d’abord éludé puis reconnu les faits, non sans quelques circonvolutions, comme il l’a fait ce jour depuis le box des accusés :

“J’ai fait une erreur…” a-t-il maladroitement avancé, suscitant la colère de la présidente.

“Monsieur, ce n’est pas une erreur, c’est un grave délit !”

De son côté, la procureure de la République a également évoqué des faits “insupportables” et requis à l’encontre du trentenaire au casier déjà rempli 3 ans de prison et 5 ans de suivi socio-judiciaire, comportant notamment une injonction de soins.

“Nous sommes face à une personne qui représente une dangerosité sociale”, a insisté le ministère public.

L’acte isolé plaidé par la défense n’a pas emporté l’adhésion du tribunal, qui a condamné l’agresseur de la fillette à 2 ans d’emprisonnement, prononcé un maintien en détention et constaté son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Par ailleurs, le tribunal a suivi les réquisitions en matière de suivi socio-judiciaire, ainsi que l’interdiction, pour le coupable, de rentrer en contact avec la fillette, son frère et les parents, mais aussi de contact avec des mineurs.

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