France | 48 personnes interpellées pour pédopornographie

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Maire, Éducation nationale, famille d’accueil …
Les contenus sont parfois “particulièrement violents”. 48 hommes âgés de 26 à 79 ans ont été arrêtés ce mercredi 16 novembre. Ils sont soupçonnés d’avoir téléchargé et consulté massivement des images pédopornographiques.

Actualisation du 2 décembre 2022 :

Un homme a été condamné après comparution immédiate, a-t-on appris ce lundi 28 novembre du procureur de la République de Saint-Gaudens.

Son profil a été jugé “inquiétant”.

Il a écopé de 6 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt, et de 5 ans de suivi socio-judiciaire.

L’homme a été pris dans le vaste coup de filet anti pédopornographie, mené sur l’ensemble du territoire français le 17 novembre 2022.

“Un profil inquiétant nécessitant d’agir vite”

L’individu avait été condamné il y a près de 10 ans pour agression sexuelle sur mineur.

C’est un profil inquiétant qui a nécessité d’agir vite“,

nous a précisé Christophe Amunzateguy, le procureur de Saint-Gaudens. 

Cette condamnation s’inscrit dans une vaste opération ayant mené à l’interpellation de 48 personnes, le 17 novembre 2022, partout en France.

Identifiés via leurs adresses IP, des hommes étaient soupçonnés d’avoir téléchargé et partagé des contenus pédopornographiques.

Source actualisation : France 3 Info

Actualisation le 19 Novembre 2022 :

Plus de 850 vidéos téléchargées, un Ardèchois condamné à un an ferme

Un vaste coup de filet contre la pédopornographie, coordonné par l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), a permis l’arrestation de 48 hommes de profils très différents.

Les interpellations ont eu lieu à travers toute la France cette semaine. Parmi eux, un Ardèchois qui vient d’être jugé en comparution immédiate et condamné à de la prison ferme. Un Drômois a également été interpellé.

Ils sont soupçonnés d’avoir téléchargé et consulté massivement des photos et des vidéos pornographiques mettant en scène des enfants. Au final, 48 hommes ont été interpellés dans la semaine dans toute la France à l’occasion d’une vaste opération de lutte contre la pédopornographie.

Parmi les personnes placées en garde à vue, le plus jeune a 26 ans, le plus âgé 79 ans.

Toutes les catégories sociales sont concernées. C’est l’office centrale pour la répression des violences aux personnes qui a coordonné l’opération.

Outre des élus locaux, des personnes travaillant pour l’Aide sociale à l’enfance (ASE), des familles d’accueil et le compagnon d’un membre des forces de l’ordre font également partie des nombreux interpellé.

1 an de prison ferme pour un Ardéchois

En Ardèche, c’est un homme de 61 ans qui a été jugé en comparution immédiate jeudi 17 novembre devant le tribunal correctionnel de Privas. Le sexagénaire est originaire de Lavilledieu.

Il a été reconnu coupable de “détention, offre et mise à disposition de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique”, a indiqué Cécile Deprade, procureure de Privas.

L’homme est accusé d’avoir téléchargé 852 vidéos pédopornographiques, a rapporté France Bleu Drôme Ardèche.

Lors de sa garde à vue, l’Ardéchois a reconnu les faits face aux preuves récoltées par les enquêteurs : des vidéos mettant en scène pour la plupart des enfants de moins de 10 ans, ont été trouvées dans son matériel informatique.

Pour expliquer son geste, l’homme a évoqué une curiosité malsaine.

La procureure de la République avait requis à son encontre deux ans de prison dont huit mois avec sursis.

Il a finalement été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme, avec obligation de soins, interdiction d’être en contact avec des mineurs et d’exercer une activité professionnelle ou bénévole auprès de mineurs. Il a été placé sous mandat de dépôt.

Selon le code pénal, la consultation de photos ou vidéos pédopornographiques est passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.

Un Drômois convoqué en avril

Un Drômois a aussi été interpellé lors de ce coup de filet, selon France Bleu Drôme-Ardèche.

Cet homme né en 1984, vit près de Die. Il a été en garde à vue, notamment pour enregistrement et détention d’images de mineurs à caractère pornographique. Cet homme de 38 ans est placé sous contrôle judiciaire, a indiqué ce vendredi 18 novembre le parquet de Valence, précise France Bleu.

Il a été déferré ce vendredi matin, 18 novembre. Il sera convoqué devant le tribunal correctionnel en avril 2023.

En plus de son contrôle judiciaire, il lui est interdit d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs. L’homme doit également se soumettre à un traitement psychologique.

Source actualisation : France 3 – France Tv Info

Article du 17 Novembre 2022 :

48 hommes âgés de 26 à 79 ans ont été arrêtés ce mercredi 16 novembre. Ils sont soupçonnés d’avoir téléchargé et consulté massivement des images pédopornographiques.

Selon France Info, ce vaste coup de filet concerne l’ensemble de l’Hexagone et de nombreuses catégories sociales : des élus locaux, des cadres, des ouvriers et des retraités sont notamment concernés.

Ces personnes ont été interpellées partout en métropole, au cours d’une opération coordonnée par l’OCRVP (Office central de répression des violences aux personnes).

Sont-ils passés à l’acte ?

D’après les informations du Parisien, le maire d’une commune ainsi que des fonctionnaires de l’Éducation nationale et familles d’accueils figurent parmi les pédocriminels identifiés.

Sept de ces suspects étaient déjà fichés pour des faits similaires.

Au cours des gardes à vue, les enquêteurs chercheront notamment à savoir si ces ces pédocriminels sont passés à l’acte en commettant des violences sexuelles sur des enfants.

Que sait-on du profil des hommes arrêtés au lendemain du vaste coup de filet ?

Ce mercredi 16 novembre, 48 personnes soupçonnées d’avoir téléchargé et consulté massivement des images pédopornographiques ont été interpellées. Parmi elles, des élus, des membres de l’Education nationale, accusées d’avoir consulté des contenus “violents”. Explications.

Ils sont soupçonnés d’avoir téléchargé ou visionné des images pédopornographiques et cela de “manière massive” : 48 hommes ont été interpellés entre mardi 15 et mercredi 16 novembre, révèle France Info : 

” Parmi ces personnes figurent des élus locaux mais également des fonctionnaires de l’Éducation nationale ou encore des personnes travaillant dans des milieux associatifs, a appris mercredi soir France Info de source proche du dossier. Parmi les personnes interpellées, on retrouve par exemple des personnes travaillant à l’aide sociale à l’enfance et des familles d’accueil. A noter que le compagnon d’un membre des forces de l’ordre a aussi été interpellé “.

Ils sont âgés de 26 à 79 ans et ont été arrêtés en France, pour avoir téléchargé des photos ou des vidéos pédopornographiques, dont certains reproduisant des scènes particulièrement violentes et des sévices.

Du “monsieur tout le monde” à l’élu municipal

Les profils des personnes interpellées sont très variés : des “messieurs tout le monde”, à l’instar d’un habitant du Périgord, interpellé alors qu’il était en possession massive d’images de mineurs sur le disque dur de son ordinateur, décrit France Bleu.

Toujours selon France Bleu, deux hommes ont aussi été arrêtés dans le Puy-de-Dôme : l’un âgé d’une soixantaine d’années, l’autre la quarantaine, ils auraient tous deux acheté des images pédopornographiques, mais se seraient aussi échangé des fichiers.

Au Pays-Basque, Sud Ouest révèle aussi une interpellation. Le suspect, un quadragénaire, a été placé en garde à vue au commissariat de Bayonne pour avoir téléchargé des contenus pédopornographiques également.

Parmi les arrestations, on trouve aussi des profils comme des élus locaux, des personnels travaillant dans l’Education nationale, dans le milieu de la petite enfance ou encore le compagnon d’un membre des forces de l’ordre, indique France Info.

France Bleu Bourgogne fait d’ailleurs mention d’un maire interpellé en Côte-d’Or dans le cadre de cette opération, sans dévoiler l’identité de l’édile.

Sept de ces suspects étaient déjà fichés pour des faits similaires. Au cours des gardes à vue, les enquêteurs chercheront notamment à savoir si ces pédocriminels sont passés à l’acte en commettant des violences sexuelles sur des enfants.

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