Houplines | Une plainte pour agression sexuelle à l’Institut médico-éducatif

Jeudi 1er septembre dernier, Cindy est appelée par son assistante sociale :

« Elle m’a dit que mon fils avait été touché ou pénétré par un individu. »

Son fils a 11 ans et est placé à l’IME d’Houplines, il est autiste.

Cindy, Roubaisienne, a déposé une plainte auprès du commissariat de Roubaix le lendemain, pour «  agression sexuelle imposée à un mineur de moins de 15 ans  ».

Le mis en cause est un autre jeune homme pris en charge à l’IME, il est âgé de 19 ans.

Le dossier a été transféré au commissariat d’Armentières, puisque les faits concernent Houplines.

Il a été transmis au parquet du tribunal de grande instance de Lille, qui décidera de l’opportunité des poursuites.

« À partir du moment où il y a suspicion d’un tel fait, forcément que tout est mis en œuvre pour que les deux jeunes ne se croisent pas. »

Le jeune homme mis en cause, du fait de son handicap, risque d’être reconnu irresponsable pénalement.

En clair, si l’on considère (par la voix de psychiatres) que ce jeune homme n’est pas conscient de ses actes, il n’est de ce fait pas accessible à une sanction pénale.

En attendant la décision du procureur, Cindy s’insurge :

«  Mon fils est placé pour sa protection et il est en contact avec son agresseur présumé !

Anne-Marie Batcabe, directrice de territoire pour l’IME, rassure :

« À partir du moment où il y a suspicion d’un tel fait, forcément que tout est mis en œuvre pour que les deux jeunes ne se croisent pas.

Il y a 110 enfants à l’IME d’Houplines, c’est très grand.

On fait attention à séparer les deux protagonistes.

Par ailleurs, en général, on fait une demande de réorientation auprès de l’Agence régionale de santé.

Mais cette procédure prend un peu de temps.

Source: La Voix du Nord

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