Septfonds | Un récidiviste prend neuf mois de prison ferme pour agression sexuelle sur sa belle-fille traumatisée

Un chauffeur routier de Septfonds a été condamné à dix-huit mois de prison, dont neuf mois avec sursis, ce mardi après-midi, au tribunal correctionnel de Montauban.

Ce dernier l’a reconnu coupable d’une agression sexuelle, ainsi que d’une atteinte à l’intimité de la vie privée de sa belle-fille.

La jeune femme, qui a aujourd’hui 21 ans n’a pas assisté à l’audience en raison de son hospitalisation en service de psychiatrie.

Et pour cause : le même homme lui avait fait subir des faits d’une nature similaire lorsqu’elle n’était qu’une petite fille.

«La condamnation de 2010 n’a eu aucun effet sur lui», a lancé l’avocate de la victime.

A la barre des prévenus, l’homme, un rien arrogant, nie les nouveaux attouchements sexuels, ajoutant les gestes à la parole pour expliquer «qu’il n’a pas touché les seins de la jeune majeure.»

En revanche, il se perd dans les explications fournies pour la caméra dissimulée dans la salle des bains dans le seul but de filmer sa belle-fille sous la douche.

Un dispositif des plus ingénieux qui transmettait, grâce à internet, toutes les images sur le téléphone portable du routier.

«Vous n’allez pas nous dire cette fois que vous filmiez la pomme de douche ou la savonnette sur le bord du lavabo.

On voit bien sur les images capturées, votre belle-fille sortir, nue, de la douche», a rajouté l’avocate de la victime.

La procureure de la République a requis dix-huit mois de prison, dont neuf avec sursis, en soulignant:

«l’extrême gravité des faits.

La victime est aujourd’hui dans l’impossibilité psychologique de se présenter à la barre.»

Elle a regretté l’attitude du prévenu qui ne cesse de «se victimiser. Et quand il ne se victimise pas, il minimise les faits.»

De son côté, l’avocat de la défense a mis en évidence un contexte «familial lourd», avant d’indiquer qu’une procédure de divorce avait été entamée avec la mère de la victime.

En attendant, le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure, avant d’octroyer aussi une indemnité de 4 000 € à la victime.

Enfin, la condamnation du prévenu lui vaut une nouvelle inscription au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : La Dépêche

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