Troyes | Dennis Kwakoe a été reconnu coupable du viol d’une enfant de 9 ans

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Le pédocriminel reste introuvable, un mandat d’arrêt a été déposé contre lui
En fuite, sous le coup d’un mandat d’arrêt, Dennis Kwakoe, 46 ans, a été condamné par le tribunal de Troyes à la peine de huit ans de prison pour le viol correctionnalisé d’une fillette de 9 ans.

Le fait reste relativement peu fré­quent. Et c’est heureux.

Prévenu pour le viol correctionnalisé d’une fillette de 9 ans à l’audience de lundi, au tribunal de Troyes, Den­nis Kwakoe n’a jamais été entendu.

La justice n’a jamais pu mettre la main sur lui. En dépit d’un mandat d’arrêt décerné à son encontre, il n’a jamais été placé en garde à vue ni même en détention provisoire.

Pourtant, mardi, ses juges ont dé­cidé de le juger. Pour que justice soit rendue.

Pour que cette fillette de 9 ans, aujourd’hui jeune adoles­cente, puisse avancer et se recons­truire.

« Quatre ans après, elle va toujours très mal et encore plus de­puis un mois, depuis qu’elle sait que ce procès va se tenir », a insisté son avocat, Me Gaffuri.

La petite était alors hébergée chez un membre de la famille de sa mère pendant que cette dernière était en vacances en Guyane. Et c’est un homme de l’entourage de celle qui l’hébergeait qui s’est fau­filé dans la chambre des enfants, la nuit, et violé la fillette de 9 ans.

La petite s’en est ouverte à sa mère, qui ne l’a pas crue et l’a frappée. Depuis, d’ailleurs, celle-­ci ne jouit plus de ses droits paren­taux.

La petite en a alors parlé à son père, qui l’a aussitôt signalé.

Les ré­vélations sont confirmées par l’examen gynécologique de l’en­fant et l’absence d’hymen.

Sur planche photographique, la pe­tite reconnaîtra formellement son agresseur, Dennis Kwakoe, lequel s’est volatilisé.

Pour la procureure de la Répu­blique, Julie Bernier, la correction­nalisation n’obère pas le caractère « criminel » du dossier.

Une seule peine s’impose :

« une peine haute, parce que si elle ne l’est pas, c’est un déni de réalité ».

Ce qu’elle requiert, ce sont 8 années de prison as­sorties d’un mandat d’arrêt et du retrait de ses droits civiques, civils et de famille pendant cinq ans. Une peine qu’a suivie mot pour mot le tribunal.

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