Tout s’achete, tout se vend

CEDH : l’achat d’enfant sur internet est validé


La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a condamné l’Italiepour avoir retiré la garde d’un enfant à un couple qui l’avait commandé avant conception et 
acheté sur internet, montrant ainsi que la marche programmée vers un monde où les bébés seront commercialisés comme des smartphones est en route ; et d’autre part, que les états membres de l’UnionEuropéenne qui voudraient s’y opposer n’en ont déjà plus les moyens…


 

La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a condamné l’Italie pour avoir retiré la garde d’un enfant à un couple qui l’avait commandé avant conception et acheté sur internet, montrant ainsi que la marche programmée vers un monde où les bébés seront commercialisés comme des smartphones est en route ; et d’autre part, que les états membres de l’union européenne qui voudraient s’y opposer n’en ont déjà plus les moyens…

En 2011, un couple d’italiens a acheté un bébé auprès d’une entreprise spécialisée dans la GPA (mères porteuses). Le prix de cette « commande » particulière : 49.000 euros. La société a ensuite acheté des gamètes sur internet et loué le ventre d’une mère porteuse pour faire grossir le fétus…

De retour en Italie, les services sociaux et la justice ont compris qu’il s’agissait d’un enfant issu de mère porteuse et l’ont retiré à ses « propriétaires », afin de le confier à une famille d’accueil qui ne considère pas les enfants comme des biens de consommation.

La CEDH a été alors saisie par l’avocat du couple et la cour de Strasbourg a tranché par 5 voix contre 2 : le retrait du bébé à ceux qui l’ont commandé sur internet a « porté atteinte à la vie privée et familiale du couple » (SIC), et l’Italie a eu tort.

La « mère » de 55 ans sera donc dédommagée par l’état italien et a bien sûr récupéré la garde de l’objetl’enfant…

Ce jugement abject a été rendu 27 janvier 2015 dans l’affaire Paradiso et Campanelli contre l’Italie, par la CEDH. Le pays devra reverser 30.000 euros à ce couple.

Il s’agit malheureusement de bien pire qu’une simple anecdote sordide, puisque c’est une jurisprudence qui va désormais interdire aux pays membres d’interdire les mères porteuses, comme l’ont expliqué les deux juges qui ont voté contre : il réduit à néant la liberté des États de ne pas reconnaître d’effets juridiques à la gestation pour autrui, et même la légitimité du choix de l’État en ce sens.

Cerise sur le gâteau et nouvel exemple que le libéralisme économique et le libertarisme sociétal sont les deux faces d’une même pièces : l’avocat du couple n’est autre que le gérant de l’entreprise de fabrication de bébés, « Rosjurconsulting ».

L’Europe Taubira, où les enfants sont des objets et les nations sont soumises à quelques idéologues bureaucrates, c’est maintenant !

Source: http://24heuresactu.com/

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