Toulouse | Sébastien Alibert un quarantenaire récidiviste viol une mineure autiste et écope de 10 ans de prison

Un homme condamné à 10 ans de prison pour le viol d’une adolescente

Illustration IGOR BONNET / OUEST FRANCE

Le procès d’un homme accusé du viol d’une mineure de 15 ans atteinte du syndrome d’Asperger à Toulouse (Haute-Garonne) s’est déroulé cette semaine devant la cour d’assises.

En décembre 2017, il l’avait accostée dans la rue avant de l’entraîner dans une cage d’escalier d’un immeuble du centre-ville. Il a été reconnu coupable ce mardi 6 octobre, et condamné à 10 de prison.

Un homme âgé d’une quarantaine d’années était jugé depuis lundi 5 octobre devant la cour d’assises pour le viol d’une mineure de 15 ans survenu le 23 décembre 2017. Jugé coupable ce mardi 6 octobre, Sébastien Alibert a été condamné à 10 ans de prison, avec 3 ans de suivi sociojudiciaire.

La victime avait été abordée par l’accusé dans la rue à Toulouse (Haute-Garonne). Le quadragénaire l’avait ensuite entraînée dans le hall d’un immeuble. Là, l’adolescente avait subi un viol, détaille La Dépêche du Midi.

Aujourd’hui âgée de 18 ans, la plaignante est atteinte du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Pour l’experte psychologue, la jeune femme était

« incapable de discriminer les comportements hors normes et potentiellement dangereux. »

L’accusé déjà condamné pour agressions sexuelles sur mineures

La victime a expliqué à la barre avoir eu peur. Elle a précisé qu’elle était en état de choc et n’avait pas su quoi faire.

« Il m’a obligée à faire des choses que je ne voulais pas. »

L’accusé a indiqué de son côté que l’adolescente était consentante.

L’avocat général a estimé que l’accusé savait ce qu’il faisait, qu’il avait probablement fait du repérage et qu’il ne s’était « pas attaqué à n’importe qui ». Mardi 6 octobre, c’est le profil de l’accusé qui devait être examiné. Le quotidien régional rappel qu’il a déjà été condamné deux fois pour agressions sexuelles sur mineures.

« Ce sont des faits prémédités, scénarisés, reproduits et assumés par un prédateur »,

a estimé ce jour-là l’avocat général. Les experts, eux, ont évoqué

« une dangerosité criminalistique », « des traits pervers » et « un risque de réitération ».

Du côté de la défense, l’avocat de l’accusé a considéré qu’

« aucun élément objectif du dossier ne permet d’affirmer qu’il y a eu des violences sexuelles » et que cela « [relevait] d’une agression sexuelle ».

Source : ouest-france

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