Toulouse | Séquestrée et frappée par des proxénètes, une adolescente libérée par la police

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Plusieurs semaines de calvaire
Une adolescente âgée de 17 ans a été forcée à se prostituer dans des appartements à Marseille, Bordeaux, mais également à Toulouse, pour le compte de deux jeunes hommes.

La victime est parvenue à prévenir l’un de ses proches par SMS, qui a donné l’alerte.

Après plusieurs semaines de calvaire, elle a été libérée par la police raconte La Dépêche.

Deux hommes de 19 et 21 ans ont été interpellés à Toulouse (Haute-Garonne).

Les deux suspects ont été placés en détention provisoire.

Cette affaire a débuté ce lundi 27 février au matin quand les forces de l’ordre ont reçu l’appel d’une personne affirmant que l’une de ses proches, une jeune fille de 17 ans, était en danger, séquestrée dans un hôtel du quartier Sesquières à Toulouse.

Les policiers se rendent sur place et retrouvent rapidement la mineure qui explique être retenue par deux hommes se trouvant dans la chambre voisine.

Ces derniers ont été interpellés et placés en garde à vue.

Rouée de coups après une tentative de fuite

Interrogée plus longuement, la victime affirme qu’elle a fuguée il y a quelques semaines et qu’elle a fait la rencontre d’un jeune homme de 21 ans qui, devant son besoin de trouver de l’argent, lui a proposé de se prostituer.

Les deux suspects prennent les choses en main et louent des logements ou des chambres d’hôtel dans plusieurs villes du sud de la France.

L’adolescente enchaîne les passes mais ne voit aucun argent arriver.

Elle tente de s’enfuir en inventant un rendez-vous à l’extérieur mais ses deux proxénètes sentent le coup venir et la menacent de s’en prendre à sa famille.

La victime est rouée de coups à son retour.

Elle parvient néanmoins à envoyer un SMS à l’un de ses proches depuis un téléphone.

Son calvaire prendra fin peu après.

Les deux suspects ont été déférés vendredi en vue d’un jugement en comparution immédiate pour “enlèvement, séquestration, proxénétisme et violences sur mineure”.

Ils ont demandé un délai pour préparer leur défense avant leur jugement, et ont été écroués en l’attente.

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