Toul | Condamné pour avoir voulu faire « toucher sa banane » à sa belle-fille

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Pédocriminel En liberté

« C’était pour rigoler »
A l’issue de son procès devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, un mandat d’arrêt a été lancé contre un Toulois de 39 ans reconnu coupable d’agression sexuelle sur la fille de son ex-compagne.

Absent mais coupable.

Ce n’est pas parce qu’il n’a pas répondu à la convocation de la justice ce mardi 29 juin pour être jugé pour agression sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans que le prévenu, un Toulois bientôt quadragénaire, n’a pas été condamné.

Il a écopé de 24 mois de prison dont 6 avec sursis probatoire pendant 2 ans.

Conformément aux réquisitions du ministère public, il aura donc à purger 18 mois de détention. D’où le mandat de dépôt sollicité à l’audience en plus de son inscription au fichier informatisé des auteurs d’infractions sexuelles, de son interdiction d’entrer en contact avec les mineurs et surtout la victime. Elle aussi était absente de l’audience.

Malgré tout, le juge a retracé les faits, la fillette, fille de la compagne du prévenu, qui est suivie dans la salle de bains. Lui qui lui demande où est sa banane en entrant dans la baignoire où elle se trouve. La fillette de 10 ans fuit en sortant de l’eau.

Un refus qui n’empêchera pas le prévenu de lui demander à plusieurs reprises de toucher sa banane.

Lors de ses auditions, le prévenu minimise :

« C’était pour rigoler ».

Il finit tout de même par reconnaître ses propositions indécentes.

Me Béatrice Creton, avocate de la partie civile, pointait :

« Il a vécu 4 ans avec cette enfant ».

Si la substitut du procureur saluait le fait que la fillette « s’est opposée à lui », elle n’omettait pas qu’il a :

« Tenté sa chance à plusieurs reprises et une fois il a réussi à lui prendre la main et à lui faire toucher sa banane. »

Elle en est convaincue la fillette « n’en rajoute pas ».

Sentiment partagé pour les juges qui ont sanctionné.

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