Suisse | Il installe son donjon sexuel dans une école

Il installe son donjon sexuel dans une école

Le concierge d’une école publique bernoise a été licencié fin octobre. L’homme a utilisé une salle de l’établissement pour y stocker du porno illicite, des vibromasseurs… et des couches-culottes.

 

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Près de 700 parents bernois ont reçu un courrier pour le moins inquiétant, ce week-end. Dans cette lettre, l’école de leurs enfants explique que le concierge de l’établissement a été licencié fin octobre. L’homme, dont on ignore l’âge, avait en effet aménagé une pièce de l’école en salle de jeux sexuels.

Lors d’une razzia effectuée le 30 juillet dernier, la police avait saisi dans la pièce en question de la pornographie infantile, des vibromasseurs, des masques, de la lingerie… mais aussi des couches-culottes, des béquilles, une chaise-roulante, ainsi que tout le matériel nécessaire pour effectuer des lavements du côlon. C’est ce qu’a révélé samedi «Der Bund». Selon le journal, l’homme a été condamné en août à une peine pécuniaire avec sursis pour possession de pédopornographie.

«Vos enfants étaient en sécurité à tout moment»

«Le concierge ne se promène plus dans les couloirs de l’école pendant les horaires scolaires. Il devra par ailleurs quitter son appartement, qui se trouve dans l’enceinte de l’établissement, le 15 décembre prochain. Vos enfants étaient en sécurité à tout moment», écrit la direction scolaire dans sa lettre.

Mais pourquoi l’école a-t-elle mis tant de temps avant de réagir et de prendre des mesures?

Le recteur Urs Schütz se défend:

«Il s’agissait d’une part de protéger la personnalité du concierge tant qu’il n’avait pas été condamné. Peu après la perquisition de la pièce, la police m’avait assuré qu’il n’y avait aucun lien avec des élèves de l’école et que le concierge ne représentait aucun danger pour les élèves. Et ce n’est que le 21 octobre que nous avons appris qu’il avait été condamné en août déjà pour possession de pornographie infantile».

La chambre sexuelle a été découverte fin juillet par un élève qui y était entré par effraction. Le jeune a raconté à la direction et à la police qu’il s’y était aventuré pour prendre des preuves. Il avait envie que l’affaire soit révélée au grand jour, avant que sa petite sœur ne soit scolarisée dans cet établissement. Un autre élève avait déjà pénétré dans la chambre en question en 2014.

Il avait même pris des photos, mais l’affaire n’avait pas été signalée à la direction.

 

Source : http://www.20min.ch

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