Sarzeau | Prison avec sursis pour le papy coupable d’incestes sur ses trois petites-filles

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Pédocriminel En liberté

Le pédocriminel invoque « un complot de ces trois petites-filles » !
Jusque devant le tribunal, un grand-père de Sarzeau a toujours nié les agressions sexuelles commises sur ses trois petites-filles, alors âgées entre 5 et 15 ans, qu’elles ont dénoncées bien plus tard.

Les juges l’ont pourtant reconnu coupable.

Assises sur le banc des victimes, ces deux sœurs et leur cousine, en pleurs, se tiennent avec force par la main.

Devant elles, leur grand-père, 80 ans, est debout à la barre du tribunal devant lequel il est poursuivi pour des agressions sexuelles successives sur elles, alors qu’elles étaient mineures.

C’est en mars 2020 que l’une d’elles a dénoncé les faits commis lors de vacances à Sarzeau, en mars 2010.

Âgée alors de 10 ans, la fillette était venue se réfugier une nuit dans le lit des grands-parents en raison d’un orage. Son grand-père en aurait alors profité pour lui caresser le sexe.

Cinq ans plus tard, il l’aurait invitée à le caresser, en la faisant prendre sa douche avec lui.

Quand les faits ont été connus dans la famille, deux autres petites-filles, sœurs et donc cousines de la première victime, ont dénoncé, dans la foulée, des actes semblables sur elles, alors qu’elles avaient respectivement 5 et 8 ans. À des périodes différentes, leur grand-père aurait caressé la poitrine pour l’une, le sexe et la poitrine pour l’autre, à chaque fois par-dessus leur pyjama.

Le prévenu a toujours nié toute agression sexuelle et il continue, ce jeudi, devant les juges :

« À cette époque là, elles n’avaient pas de poitrine. Je les ai peut-être caressées par affection et plaisanterie, et toujours en public, mais jamais à connotation sexuelle. Pour moi, ce n’était pas grave et d’ailleurs elles n’ont jamais réagi sur le coup ».

Son avocat plaide la relaxe :

« Les victimes ont d’abord parlé de chatouilles. C’est leur ressenti bien plus tard qui les a fait penser à des agressions sexuelles. Ce sont certes des gestes maladroits, mais ils étaient sans intention. Ce grand-père n’a pas le profil d’un prédateur ».

Son expertise psychiatrique n’a décelé aucun trouble de la personnalité, mais devant le médecin, il aurait dénoncé :

« Un complot de ces trois petites-filles par intérêt financier ».

Aujourd’hui majeure, une des victimes explique :

« Pour moi, ses caresses étaient délibérées. Il n’y avait pas d’ambiguïté, mais c’est bien plus tard que j’ai pris conscience de leur gravité ».

Une autre, désormais mariée, précise :

« Il était un grand-père très tactile et séducteur. J’ai longtemps tu ses actes car je pensais que personne ne me croirait, tant il était aimé de toute la famille ».

Leur avocate renchérit :

« Ce n’était pas des chatouilles affectueuses mais des impulsions sans équivoque, incestueuses et pédophiles ».

Le procureur ne se montre pas aussi formel :

« Il n’y a aucun doute sur ces caresses déplacées, mais l’intention sexuelle existait-elle réellement ? N’est-ce pas le souvenir et la dénonciation qui ont donné, bien plus tard, ce caractère d’agression ? ».

Et de demander six mois de prison avec sursis. C’est la peine à laquelle le tribunal a condamné le grand-père, en le reconnaissant coupable d’agressions sexuelles.

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