Gargenville | Un homme d’une cinquantaine d’années conduisant un monospace gris recherché pour le viol d’une fillette de 10 ans

Une fillette agressée sexuellement en pleine rue : la PJ saisie de l’affaire

L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles (Yvelines). (©actu.fr)

La police judiciaire de Versailles (Yvelines) enquête sur une agression sexuelle survenue en début de semaine à Gargenville. Une fillette a subi des attouchements dans la rue.

Un vent de panique souffle sur Gargenville (Yvelines) après le viol d’une fillette de 10 ans, en pleine rue, lundi 19 novembre. L’affaire a été largement ébruitée sur les réseaux sociaux par des parents d’élèves affolés, au milieu d’autres rumeurs locales. Conséquence : ça n’a fait qu’alimenter la psychose.

Un homme d’une cinquantaine d’années à bord d’un monospace gris

Les faits se sont déroulés en fin d’après-midi, dans le quartier d’Hanneucourt. La petite victime était seule, à la recherche vraisemblablement de son chat, quand, a-t-elle raconté aux enquêteurs, un homme d’une cinquantaine d’années circulant à bord d’un monospace gris s’est arrêté à sa hauteur.

L’individu l’a contrainte à monter dans son véhicule, puis l’a conduite dans un endroit isolé, avant de lui imposer des attouchements au niveau des parties intimes, sous la menace d’un couteau, selon certaines sources. Il s’est ensuite enfui, laissant la fillette sur place.

Des examens médicaux ont permis de corroborer les dires de l’enfant. Une enquête pour

« viol sur mineure »

a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Versailles. Les fonctionnaires se sont rendus dans le quartier, pour interroger le voisinage et tenter de trouver des témoins de la scène. D’autres investigations sont menées en parallèle, avec d’importants moyens déployés, pour tenter de le confondre et ainsi l’empêcher de nuire à nouveau.

Cette agression survient alors qu’un climat de psychose s’était installé depuis quelques jours déjà aux abords des écoles de Gargenville. En effet, plusieurs adolescents scolarisés au collège Albert-Camus ont rapporté avoir été abordés, voire poursuivis, par des individus circulant dans une camionnette blanche. Là aussi, une enquête de police a été menée, révélant cette fois que les dénonciateurs avaient fabulé.

« Avant même que ne se produisent ces faits, nous avions sollicité la police nationale pour renforcer les patrouilles autour des établissements scolaires car nous avions eu connaissance de tensions autour du collège. Des adolescents venaient régulièrement importuner les élèves, assure le maire, Jean Lemaire. La police municipale est très présente aussi. »

Sur Facebook, cette histoire prend une certaine ampleur, à en voir les publications abondamment commentées sur le groupe

« Tu sais que tu viens de Juziers/Gargenville quand… ».

Certains internautes font même l’amalgame entre le viol de la fillette et la rumeur de la camionnette blanche. Sans compter que la ville a déjà été secouée à l’été dernier après l’arrestation d’un pédophile présumé domicilié près d’une école, soupçonné notamment d’un viol dans un camping du sud, et qui avait été remis brièvement en liberté avant d’être placé en détention provisoire.

Chrystel Ferry, présidente locale de l’Association de parents d’élèves indépendants (API), tente tant bien que mal de canaliser les craintes des familles.

« Je reçois de très nombreux appels. Des parents demandent même à équiper les élèves de sifflets anti-agression. Ça ne serait d’aucune utilité. Les enfants joueraient avec, ça n’aurait plus d’impact, explique-t-elle. Il faut rester vigilant, certes, mais il ne faut pas non plus tomber dans l’exagération et arrêter de relayer des rumeurs sur les réseaux sociaux. »

Si vous détenez la moindre information sur cette affaire, veuillez contacter la police judiciaire de Versailles au 01 39 24 71 93 ou via drpj.versailles@interieur.gouv.fr.

Source : actu.fr

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