Belgique | Le policier Bruxellois Marc Vandermeulen s’est suicidé en prison

Mis à jour le 22.06.16

Marc Vandermeulen s’est suicidé en prison

Selon nos informations, le détenu qui s’est donné la mort ce lundi en début de soirée à la prison de Nivelles n’est autre que le policier Marc Vandermeulen.

Comme vous le révélait la DH lorsque l’affaire a éclaté, Marc Vandermeulen est un ancien policier appartenant à la PJF de Bruxelles.

Marc Vandermeulen était actuellement poursuivi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles où une peine de 7 ans de prison était requise à son encontre. Il détanit des milliers d’images à caractère pédopornographique sur son ordinateur. Devant le juge, il niait tout.

Il s’est donné la mort ce lundi soir, avant le verdict final de la justice.

Toujours selon nos infos obtenues par ailleurs, le policier, avant de passer à l’acte à la prison de Nivelles, avait envoyé une lettre expliquant les motifs de son geste. On ignore toutefois à qui s’adressait ce courrier.

Source : http://www.dhnet.be/

La procureure a requis, mercredi soir vers 19h00 devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, une peine de 7 ans de prison à l’encontre de Marc V., un inspecteur de la police judiciaire fédérale. Celui-ci est prévenu de détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique, mais aussi de viol sur un enfant et d’attentats à la pudeur sur mineurs de moins de 12 ans.

policier-bruxellois

L’enquête dans cette affaire avait débuté en octobre 2014 sur la base d’informations des services de renseignement américains. Cela concernait l’existence d’un réseau d’échange d’images à caractère pédopornographique en Belgique.

Les enquêteurs de la police judiciaire fédérale belge avaient ensuite remonté la piste jusqu’à l’un de leurs collègues, Marc V.

Une perquisition à son domicile et une autre à son bureau à la police avaient permis la découverte d’un grand nombre d’images d’enfants maltraités ou placés dans des positions suggestives.

Le prévenu, lui, conteste formellement toutes les préventions, celles de détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique, celle de viol et celles d’attentats à la pudeur sur mineurs, mises à sa charge.

Après avoir lu les procès-verbaux d’audition et les différents rapports du dossier durant plus d’une audience, la présidente de la 54e chambre correctionnelle a donné la parole au prévenu, mercredi en fin d’après-midi, pour un délai limité.

“Le rapport du FBI [service de renseignements américain] concerne 23 sites et un seul est lié à moi”, a expliqué le prévenu.

“Par ailleurs, il y a eu une seule connexion avec ce site depuis mon domicile, le 25 mai 2014 à 9h47, et je n’étais pas chez moi”, a-t-il dit.

“Les photos qu’on a pu trouver sont des reliquats d’anciens dossiers que j’ai traités et des photos familiales. On parle dans le dossier de 200.000 clichés mais c’est faux. J’ai compté 113 photos qui me sont liées. Un quart de celles-ci montrent des enfants qui ne sont pas nus, un autre quart sont des photos d’enfants nus que je n’ai pas prises mais qu’on m’a envoyées, un autre quart sont des photos d’enfants nus mais qui sont avec leurs parents et un dernier quart sont des photos d’enfants nus qui sont dans leur bain ou qui font une bataille de polochons. Oui, j’ai fait ces photos-là! Je les ai faites sur le vif, parce que je trouvais le moment rigolo par exemple. Ca n’a aucun caractère délicteux! Je n’ai pas honte d’avoir pris ces photos”, a expliqué Marc V.

Il a rappelé que beaucoup de ces photos avaient été prises dans un contexte de vacances, avec des amis et leurs enfants.

“Et pourquoi aurais-je gardé tout ça sur mon disque dur alors que je suis enquêteur à la police fédérale et que je sais comment les enquêtes informatiques en matière de moeurs fonctionnent?”, a-t-il encore dit.

La procureure, elle, estime que les faits sont établis à charge du prévenu. Elle a requis, mercredi soir, une peine de 7 ans de prison.

Concernant la prévention de viol et celles d’attentats à la pudeur, la procureure a estimé que le prévenu avait été identifié sur une photo où l’on distingue un individu abuser sexuellement d’un enfant.

Le prévenu, lui, déclare que ce n’est pas lui.

Membre de la police judiciaire fédérale de Bruxelles, notamment de l’Unité anti-terroriste et brièvement de la cellule pédophilie, Marc V. avait notamment été l’enquêteur principal durant deux ans dans le dossier de terrorisme Belliraj, selon ses propre dires. Ce dossier concerne six assassinats terroristes commis en Belgique dans les années 80.

Marc V. avait été arrêté en juin 2015 et il avait ensuite été remis en liberté sous conditions un mois plus tard.

Il est actuellement détenu à la prison de Nivelles.

Le jugement sera prononcé fin juin prochain.

Source: http://www.lavenir.net/

 

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