Saint-Quentin-la-Poterie | 2 ans de sursis pour une relation sexuelle avec un adolescent

oui

Pédocriminel En liberté

J ’ai appris son âge un mois après le début de notre relation, je ne savais pas que c’était illégal
Un Uzétien de 22 ans a été condamné à deux années de prison assorties d’un sursis probatoire de trois ans pour atteinte sexuelle sur mineur ce vendredi 20 mai, devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Âgé de 18 ans a l’époque des faits, le prévenu a été reconnu coupable d’atteinte sexuelle sur mineur.

La police puis la justice reprochent à ce vendeur en formation, titulaire d’un CAP paysagiste mais qui se rêvait aussi, maire ou gestionnaire d’une entreprise hippique, d’avoir durant plusieurs mois, entretenu des relations sexuelles avec un mineur de 13 ans à Saint-Quentin-la-Poterie.

Discernement altéré

Durant l’audience, le prévenu au casier vierge comparait libre et semble très éprouvé.

Devant un procureur incrédule, il plaide en pleurs :

“J’ai aimé Luc (*), je n’ai appris son âge qu’un mois après le début de notre relation, et je ne savais pas que cette relation était illégale”

Dans ce dossier, l’expert psychiatre évoquait l’altération du discernement du mis en cause en raison, à la fois, de son manque de confiance en lui, et de son anxiété liée à ses questionnements sur son orientation sexuelle.

Dans son rapport évoqué par le président durant l’audience l’expert avait postulé :

“Des fragilités qui peuvent l’avoir conduit à entretenir une relation sexuelle avec quelqu’un de beaucoup plus jeune”

Des actes consentis ?

Dans ce dossier touchant au plus intime, le prévenu soutenait que les parents de Luc connaissaient la nature sexuelle de cette relation, ou encore, que les actes sexuels, sans pénétration, avaient toujours été consentis.

En fin de matinée, le mis en cause a été reconnu coupable et condamné à 2 ans de prison avec sursis et à l’interdiction de travailler au contact de mineurs.

Une condamnation qui lui vaudra une inscription au fichier des délinquants sexuels.

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