Belgique | Un couple condamné à 10 et 6 ans de prison pour le viol d’une fillette de 8 ans

Couple pédophile: peines aggravées

Un sexagénaire et sa compagne, trentenaire, sont désormais condamnés à 10 ans et à 6 ans.

Un couple diabolique formé par un Nivellois, né en décembre 1950, et une jeune Polonaise née en décembre 1985, a comparu devant la cour d’appel de Bruxelles. Tous deux avaient fait appel du jugement du tribunal correctionnel du Brabant wallon qui, le 8 novembre dernier, les avait acquittés pour des viols sur une jeune fille majeure, présentant un léger retard mental.

Par contre, ils avaient été reconnus coupables de viols répétés pendant une année, entre décembre 2007 et décembre 2008, sur une enfant, âgée de 8 ans au moment des premiers abus. La cour a réformé ce jugement, a retenu toutes les préventions et a condamné le sexagénaire à 10 ans de détention et sa compagne trentenaire à 6 ans, sans sursis.

La plus jeune des victimes habitait avec sa mère à Nivelles et était voisine des prévenus. Ceux-ci la gardaient certains soirs et certains week-ends. Ils lui offraient souvent de très beaux cadeaux, ce qui faisait tiquer la mère. Celle-ci déménagera avec son enfant. Laquelle sera encore violée à l’âge de 14 ans, dans un tout autre contexte. Se mutilant sans cesse, elle devra être internée, avant de rejoindre une institution pour ados, à l’initiative du Service d’aide à la jeunesse (SAJ).

C’est à l’âge de 16 ans qu’elle va se confier à ses éducatrices et relater tout son calvaire, soit les viols complets perpétrés par le prévenu. Dès lors, plainte sera déposée et le couple diabolique sera interrogé. La jeune Polonaise a passé des aveux partiels, reconnaissant avoir de gros besoins sexuels et se masturber en regardant des films pornographiques. Elle déclara l’avoir fait à une reprise devant l’enfant. Laquelle aurait apprécié, selon la prévenue, d’être pénétrée avec un godemiché ou avec un sex-toy.

Pour sa part, le prévenu a tout nié, prononçant une phrase pour le moins ambiguë:

«Les enfants ne peuvent pas toujours comprendre qu’il y a une sexualité enfantine».

Entre août 2012 et juillet 2016, le couple abusera encore d’une jeune fille majeure et présentant un léger retard mental. Dans les ordinateurs du couple, les enquêteurs ont saisi plus de 25 000 images à caractère pédopornographique.

La cour n’a pas eu de mots assez durs pour stigmatiser les actes odieux perpétrés par les prévenus.

Source : lavenir

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