Saint-Pathus | Condamné en 2003 pour viols incestueux sur sa fille, l’homme est à nouveau accusé soupçonné d’agression sexuelle incestueuse sur une mineure

 Soupçonné d’avoir abusé de la fille de sa compagne pendant six ans

Illustration

 

Ce père de famille a été condamné en 2003 par la cour d’assises de Besançon (Doubs), à une peine de 9 ans de prison, assortie d’un suivi sociojudiciaire de 4 ans, pour des viols commis sur sa fille.

Le tribunal correctionnel de Meaux devait juger le prévenu en comparution immédiate, mercredi 27 novembre. Les juges ont renvoyé le dossier vers le parquet, en vue d’une information judiciaire.

« Je ne sais pas pourquoi ce dossier est arrivé en comparution immédiate. Ce n’est pas sérieux ! L’affaire est complexe, la période de prévention est longue et les enjeux pour mon client sont importants. Je ne vais pas plaider à la volée », s’est emportée l’avocate de la défense Me Karine Viseur, devant le tribunal correctionnel de Meaux, mercredi 27 novembre.

Derrière la vitre du box : un père de famille âgé de 46 ans, soupçonné d’agression sexuelle incestueuse sur une mineure, en l’occurrence la fille de sa compagne âgée de 14 ans.

Des faits qu’il aurait commis, selon le parquet, pendant six ans à Saint-Pathus et Crouy-sur-Ourcq.

Une affaire d’autant plus délicate que le prévenu, en instance de séparation avec son amie, nie fermement le moindre abus sur sa belle-fille.

Autre particularité : ce père de famille a été condamné en 2003 par la cour d’assises de Besançon (Doubs), à une peine de 9 ans de prison, assortie d’un suivi sociojudiciaire de 4 ans, pour des viols commis sur sa fille.

Le débat d’une éventuelle ouverture d’information judiciaire avait été évoqué dès le début d’audience par la présidente Emmanuelle Teyssandier-Igna, eu égard à la complexité de l’affaire.

Me Ludovic Beaufils, l’avocat de l’adolescente, présente à l’audience et accompagnée de sa mère, a lui aussi plaidé pour la saisie d’un juge d’instruction :

« Le prévenu a déjà été condamné pour ce genre de faits. Le frère et la sœur de ma cliente n’ont pas été entendus par les enquêteurs, alors que c’est indispensable. Sans compter que des investigations devraient être menées en Serbie, où des faits auraient été commis ».

De son côté, le parquet de Meaux a maintenu sa volonté de voir comparaître le prévenu le plus rapidement possible, « pour éviter le renouvellement de l’infraction, sans compter que le prévenu a des attaches en Serbie ».

Les juges ont décidé de renvoyer le parquet à mieux se pourvoir, afin de saisir un juge d’instruction. Le père de famille devait être présenté à ce magistrat en fin de journée. Il a été placé en détention provisoire, comme l’a requis le parquet.

 

Source : leparisien.fr

Source(s):