Saint-Ouen-sur-Loire | Le grand-père récidiviste prend 10 mois avec sursis – sa famille soulagée

Un grand-père condamné pour avoir mis la main de sa petite-fille dans son pantalon

Dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Nevers, mardi, un couple a bien du mal à cacher son émotion à l’énoncé du verdict.

Des larmes de soulagement coulent même sur le visage de la mère.

Les parents ont été entendus par le juge.

Ils ne demandaient pas d’argent mais une obligation de soins pour le grand-père de l’une de leur fille aujourd’hui âgée de 12 ans.
Le grand-père paternel a été reconnu coupable de corruption de mineur de moins de 15 ans.

ll a été condamné à dix mois de prison avec sursis, mise à l’épreuve pendant trois ans et obligation de soins. 

Les faits se sont déroulés entre le 1er janvier 2012 et le 10 mai 2016, sur la commune de Saint-Ouen-sur-Loire.

À l’occasion d’un repas de début d’année, le père de la fillette confie à sa patronne que son père a eu des gestes déplacés sur la petite.

Ce dernier aurait, à plusieurs reprises, pris la main de la fillette pour la glisser dans son pantalon, quand tout le monde avait le dos tourné.

Une petite fille au discours « crédible et stable, soulagée d’avoir pu dévoiler les faits. » 

Choquée par ces révélations, la patronne décide de se rendre à la gendarmerie pour révéler ces faits.

L’homme accusé d’avoir eu ces gestes répétés est un sexagénaire de Saint-Ouen-sur-Loire, déjà bien connu de la justice.

Il a été condamné en 2011 à de la prison ferme pour des attouchements sur la nièce de sa compagne.

Il se trouve d’ailleurs inscrit dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

La petite fille est entendue une première fois le 16 mars 2016.

Elle explique aux gendarmes que les faits se sont produits pendant plusieurs années, quand elle était en classe de CE2 jusqu’au CM2, au moins une « quinzaine de fois » pendant les vacances ou lors d’un week-end.

L’expert psychologue décrit une petite fille au discours « crédible et stable, soulagée d’avoir pu dévoiler les faits. »

Il nie en bloc

Placé en garde à vue, le papy va tout nier en bloc.

Selon lui, « son pantalon était « trop serré pour y glisser une main ».

Il va même jusqu’à évoquer sa poche urinaire qui aurait empêché de toucher son sexe.

À la barre, le père de la petite victime confie qu’aujourd’hui sa famille qui vit dans le sud n’a plus du tout de contact avec le grand-père.

Le prévenu, atteint d’un cancer et en chimiothérapie, n’a pas pu venir à l’audience.

Son avocat Me De Saulce Latour explique que son client conteste toujours les faits et se trouve choqué par la qualification de corruption :

« Vous n’avez aucune preuve sur une intention quelconque. Je demande la relaxe. »

Source : lejdc.fr/nevers

Source(s):