Saint-Nicolas-de-Redon | Un quinquagénaire, accusé d’agression sexuelle sur un mineur de 14 ans, relaxé !

Un homme de 57 ans, accusé d’agression sexuelle sur un jeune de 14 ans à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique), a été relaxé par le tribunal de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Le tribunal correctionnel de Rennes (Ille-et-Vilaine) a relaxé « au bénéfice du doute », jeudi 20 février 2020, un homme de 57 ans accusé par un adolescent de l’avoir agressé sexuellement en 2018 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).

Le jeune avait 14 ans au moment des faits

Les faits se seraient déroulés, selon le jeune de 14 ans à l’époque des faits, au sein d’une association, où les deux hommes étaient bénévoles. A la barre, le prévenu indique d’emblée au président ne « rien avoir compris au film ». Il nie tout attouchement, même s’il reconnaît des propos graveleux.

Le vocabulaire vulgaire du quinquagénaire avait été repéré par plusieurs bénévoles de l’association, qui avaient noté qu’il appelait parfois le jeune « P’tite bite » pour « rigoler ».

Le jeune déclare de son côté que l’homme lui aurait parlé à plusieurs reprises de rapports sexuels et qu’il s’était « frotté » contre lui avec son sexe.

 

L’homme reconnu sur un site pornographique

L’affaire avait éclaté lorsque le quinquagénaire avait été reconnu par des proches sur un site pornographique. Alcoolique depuis des années, il présente un lourd casier judiciaire lié à l’alcool mais affirme être abstinent depuis sa dernière sortie de prison.

Le jeune, lui, présentant des problèmes d’agressivité depuis les faits présumés, avait quitté le collège et bénéficie d’une assistance éducative.

Le procureur estimait à l’audience que

« les propos du jeune sont crédibles.

C’est très difficile pour un ado de dénoncer ce genre de faits.

On ne peut pas tout faire passer sur le compte “d’un humour très déplacé”.

Relaxé « au bénéfice du doute »

Il requiert huit mois de prison avec un sursis mise à l’épreuve de deux ans pour les faits d’agression sexuelle sur mineur. Pour la défense, Me Bénédicte Gosselin affirme que si son client « a eu des paroles déplacées, il n’a jamais commis les gestes dont il est accusé ».

Les nombreuses incohérences dans le récit de l’adolescent et le manque de témoins ont amené le tribunal à relaxer le prévenu « au bénéfice du doute ».

Source : actu.fr

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