Saint-Dizier | Jugé en comparution immédiate pour tentative d’agression sexuelle sur un mineur

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L’agresseur a été dentifié grâce aux images de la vidéosurveillance du fast-food, puis retrouvé
ILLUSTRATION. Les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne ont mené une traque sans relâche, afin d’interpeller un homme, suspecté de plusieurs agressions sexuelles sur des mineures.AFP
Un enfant échappe de justesse à une agression sexuelle à Saint-Dizier.

Cette sinistre affaire remonte à plus d’une semaine.

Le samedi 19 mars, aux alentours de 12 heures, un garçon de 11 ans accompagné de son père se rend dans un fast-food situé dans la zone commerciale du Val d’Ornel, à Saint-Dizier.

Rapidement, le jeune garçon se rend aux toilettes et prend place dans une box, en laissant la porte ouverte.

Arrivé sur les lieux quasiment au même moment, l’agresseur, Steven, pénètre soudainement dans les toilettes et tente de verrouiller la box où se trouvait le garçon.

Ce dernier, face à cette attaque, s’est débattu autant que possible et a finalement réussi à se dégager des prises de son agresseur : il

« a forcé la porte et a réussi à s’enfuir afin d’alerter immédiatement les personnes présentes »,

explique le Procureur de la République.

L’agresseur de 24 ans, qui a pris la fuite, a très vite été identifié grâce aux images de la vidéosurveillance du fast-food, puis retrouvé.

Jugé sans délai

Interpellé sur-le-champ, l’individu a été placé en détention provisoire et a fait l’objet d’une procédure judiciaire.

Estimant que les éléments étaient suffisants dans le cadre de l’enquête, l’agresseur a été jugé en comparution immédiate.

Le vendredi 25 mars, le tribunal judiciaire de Chaumont a rendu son verdict à l’issue de l’enquête : l’individu est condamné à quinze mois d’emprisonnement, auxquels s’est ajoutée une révocation de sept mois de sursis probatoire.

Au terme de sa peine d’incarcération, l’individu sera soumis à un suivi sociojudiciaire, il sera dans l’obligation de suivre des soins et aura l’interdiction « d’entreprendre toute activité impliquant un contact habituel avec des mineurs », précise le Procureur de la République.

Il aura également l’interdiction d’approcher la victime, à laquelle il devra, d’ailleurs, des dommages et intérêts.

 

Un individu récidiviste

Né en 1997 et âgé de 24 ans, l’agresseur fait l’objet d’une mesure de protection judiciaire en raison de troubles mentaux dont il est atteint.

Il a déjà été condamné pour des faits similaires et avait écopé de sursis probatoire et de mesures de suivi, mais pas de prison ferme.

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