L’Aigle | Un cambrioleur jugé pour l’agression sexuelle d’une adolescente

Mardi 5 décembre 2017, le tribunal correctionnel d’Alençon a examiné le dossier d’un Aiglon accusé de tentative d’agression sexuelle sur un mineur de plus de 15 ans. | Béatrice LE GRAND

Ivre, un Aiglon de 27 ans est entré dans une maison, dimanche matin 3 décembre 2017. Il voulait la cambrioler, mais une adolescente était chez elle.

Il a tenté de l’embrasser.

Interpellé, l’homme a été présenté ce mardi devant le tribunal d’Alençon pour agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans.

Le parquet souhaite qu’il soit placé incarcéré en attendant le procès.

En attendant le résultat des expertises psychologiques, l’homme a été présenté devant un juge d’instruction.

Dimanche 3 décembre 2017, fortement alcoolisé, un Aiglon de 27 ans a voulu commettre un cambriolage dans une maison qu’il pensait vide.

Mais une jeune fille de 15 ans était bel et bien présente.

L’homme a tenté par deux fois de l’embrasser, mais la victime a réussi à se dégager et à fuir.

Interpellé par les gendarmes notamment grâce au système de vidéoprotection de la ville, le prévenu a été présenté ce mardi 5 décembre devant le tribunal d’Alençon, en comparution immédiate, pour « agression sexuelle sur un mineur de plus de 15 ans, en récidive ».

Il est soupçonné d’avoir commis des attouchements sur la victime.

Le parquet souhaite un délai supplémentaire avant le procès, « afin de pouvoir disposer de tous les rapports d’expertise » notamment celui qui permettra d’évaluer le préjudice psychologique de la victime.

En attendant le procès, le ministère public demande que l’homme soit incarcéré,

« car il présente un profil dangereux et de prédateur.

Il a déjà connu la prison mais ça ne l’a pas empêché de commettre d’autres faits ».

Le suspect a été condamné il y a deux ans pour des faits liés aux stupéfiants.

Il travaille en CDI dans la région de Mortagne.

S’il admet les faits, l’homme nie toute forme de violence.

« Je suis conscient de mes actes et présente mes excuses à la victime et à sa famille, déclare-t-il lors de l’audience.

J’ai fait des bêtises par le passé mais je ne suis pas un agresseur sexuel.

Je désire juste rester en liberté afin de pouvoir continuer à travailler pour indemniser la victime ».

Le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire, « des choses se sont passées mais nous avons besoin d’investigations complémentaires » a résumé la présidente du tribunal.

Aucune date n’a été précisée.

Mardi soir, l’homme a été présenté à un juge d’instruction.

Ce dernier devait ensuite le présenter devant un juge des libertés et de la détention, à même de décider de l’incarcération – ou pas – du prévenu.

Source : Ouest-France

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