Royaume-Uni | Un réseau de pédocriminels visait les bébés, neuf complices condamnés pour une trentaine de victimes

Le membre d’un réseau pédophile britannique a été reconnu coupable mardi d’avoir cherché à violer un bébé de sept mois. Ses huit complices ont été condamnés pour avoir violé une trentaine d’enfants, parfois des nourrissons, ou avoir tenté d’en trouver.

Le gang de pédophiles a été démantelé alors qu’un homme cherchait à violer un bébé de sept mois. © LOIC VENANCE / AFP/Archives

Un homme de 50 ans a été reconnu coupable par la justice britannique de tentative de viol sur mineur de moins de 13 ans mardi 27. L’épilogue des procès concernant un réseau de pédophiles qui se sont rendus coupables aux fils des années de plusieurs dizaines de viols, notamment sur des bébés.

Le prévenu a reconnu avoir tenté avec ses complices de trouver un nourrisson de sept mois afin d’abuser de lui.

Plusieurs d’entre eux avaient déjà commis de tels actes.

Le terme de “népiophile” (ou infantophile) désignant une attirance pour les très jeunes enfants a ainsi été utilisé à plusieurs reprises durant ces procès ces dernières années.

En septembre 2015, les huit autres membres de ce “gang” pédophile avaient été condamnés pour 29 viols sur mineurs, “conspiration dans le but de violer un mineur de 13 ans” ou encore détentions d’images pédopornographiques.

Ils avaient écopé de deux à 24 ans de prison.

Parmi les victimes, deux bébés de trois et neuf mois.

Ce dernier a été violé en groupe par trois des pédophiles.

Les débats ont permis de décrire des individus qui exploitaient les femmes de leur entourage pour avoir accès à leurs enfants.

Lorsqu’une “proie” était isolée, ils s’appelaient entre eux pour mettre les victimes à disposition de leurs complices.

L’un d’entre eux a par exemple expliqué être parti de chez lui en pleine nuit pour parcourir des centaines de kilomètres, violer un enfant et être ensuite à l’heure au travail.

Ils ont finalement été interpellés alors qu’ils tentaient de se “procurer” un bébé de sept mois via le dark web (la partie d’Internet non référencée par les moteurs de recherches).

Ces individus communiquaient notamment par des moyens classiques (téléphone ou Skype), ce qui a permis aux enquêteurs de faire le lien entre eux.

Source : France Soir

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