Saint-Quentin | 3 ans de prison pour le viol d’une fillette de 3 ans

Le verdict concernant le viol d’une petite fille de 3 ans et demi, commis en janvier 2010 à Saint-Quentin, est tombé, ce mercredi soir, après trois jours de procès à la cour d’assises de la Somme. Le Saint-Quentinois Julien Hauw, âgé de 29 ans, a été condamné à trois années de prison.

Une peine plus sévère que celle prononcée en première instance à Laon, en octobre 2013. Les jurés avaient alors été cléments en le condamnant à deux ans de prison ferme.

Hier soir, l’avocat général avait, lui, requis quatre ans.

Julien Hauw est le cousin de la mère de la fillette. Alors qu’il logeait chez eux, les parents lui ont demandé de garder leurs enfants durant une soirée. Le lendemain, la petite fille s’est confiée à ses parents. Un examen gynécologique a ensuite été pratiqué, révélant que «  l’hymen ne paraissait plus intact  ».

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Retour sur les faits:

Julien Hauw, 29 ans, affronte pour la deuxième fois une cour d’assises, celle de la Somme, depuis ce mardi et jusqu’à mercredi. Cet habitant de Saint-Quentin avait été jugé pour la même affaire à Laon en octobre 2013.
Les jurés l’avaient reconnu coupable de viol sur mineur.
Ils avaient été particulièrement cléments en le condamnant à deux ans de prison ferme, l’avocat général en ayant requis quatre.

Les faits ont eu lieu en janvier 2010 à Saint-Quentin.
La mère d’une petite fille de 3 ans et demi l’avait confiée pour le week-end à son cousin. Julien Hauw est logé chez ce dernier depuis quelque temps.
Le samedi soir, les enfants lui sont confiés, le cousin et sa femme ayant prévu de sortir. À leur retour, à 5 heures du matin, ils ont eu la surprise de découvrir Hauw, qui devait dormir dans le canapé, sortir de la chambre de la fillette.

Pour explication, il leur a dit que la petite pleurait, qu’il a mis un matelas à côté de son lit. Le lendemain matin, à 9 heures, nouvelle surprise… Quand le couple se réveille, Hauw est déjà debout : il a lavé et habillé la fillette.

Agressée avec la trompe de Babar

Le Saint-Quentinois quitte le logement. Et la petite se confie tout de suite :
« Ça la gratte en bas », Julien lui a « fait bobo ».
La fillette est emmenée à l’hôpital, où elle réitère ses dires devant le médecin.
Un examen gynécologique pratiqué sur la victime a conclu que son hymen « ne paraissait plus intact ».

Au cours de la procédure, l’accusé avait donné différentes versions.
Il y a d’abord ce mensonge : il a soutenu que la fillette avait fait pipi au lit pour justifier qu’il la lave le matin. Or l’enfant était propre.

Et puis, il dit avoir agi accidentellement avec un doigt lors du bain, puis avec la trompe d’un jouet Babar, avant de consentir qu’il avait agi volontairement pour se venger de la mère de l’enfant… Il s’est rétracté ensuite.
En juillet 2010, il est allé jusqu’à envisager de déposer plainte contre la mère de la fillette pour fausses accusations.

Julien Hauw est défendu par Me Guillaume Demarcq. En première instance, l’immaturité de l’accusé avait été mise en avant. Les parties civiles sont assistées par Me Djamila Berriah.

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