Rouen | Un homme condamné à 10 mois avec sursis pour des agressions sexuelles sur sa belle fille mineure

Accusé d’agression sexuelle sur mineur de moins de quinze ans, le prévenu est cité à comparaître devant le Tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime), le 18 octobre 2019.

C’est à la suite d’une tentative de suicide que la victime est hospitalisée en avril 2014. Après l’avoir entendue sur les raisons de son geste, les services compétents de l’hôpital adressent un signalement au procureur de la République, relatant l’extrême détresse de la jeune fille qui n’a pas 15 ans.

Délaissée par sa mère à ses dires, elle explique dans un courrier avoir déjà été victime d’un rapport sexuel forcé par son demi-frère, puis décrit les relations ambiguës avec son beau-père, lequel se livre volontiers à des attouchements, caresses et massages.

Le prévenu est agriculteur à la Vieux-Rue (Seine-Maritime) et se livre à ces gestes à bord de son tracteur.

La mère de la victime apprend sur le tard le comportement de son compagnon et décide d’une séparation en avertissant les gendarmes, le 31 août 2018.

Le prévenu est alors interpellé et placé en garde à vue, où il reconnaît les faits et s’excuse en affirmant que sa belle-fille a “mal interprété ses gestes”.

Très peu disert à la barre, il affiche un mutisme coupable aux questions posées par le tribunal.

Écrasée par l’incompréhension, la mère de la victime reconnaît tout au plus avoir des difficultés avec sa fille sans avoir jamais su y remédier.

Le casier judiciaire du prévenu affiche une condamnation pour vol.

Pour la partie civile, “le sentiment d’insécurité subsiste pour la victime”.

Pour le procureur de la République, “l’agression sexuelle incestueuse est établie”.

Pour la défense, “l’atmosphère délétère de la famille doit être prise en compte”.

À l’audience du vendredi 18 octobre 2019 et après délibération, le tribunal le reconnaît coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à une peine de dix mois de détention entièrement assortis du sursis ainsi qu’à une mise à l’épreuve de deux ans.

Source : Tendance Ouest

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