Rodez | Seulement 1 an de prison ferme pour le viol d’un enfant de 3 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 19/02/2018
- 00:00
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- 12 | Aveyron, Abus Sexuel sur Mineur, Aveyron, Condamnation, Décision de Justice, Denis Goumont, FIJAISV, France, Interdiction De Contact Avec des Mineurs, Jugement, Justice, Obligation de Soins, Occitanie, Pédocriminalité, Pédophilie, Police, Prison avec Sursis, Prison Ferme, Rodez, Viol sur Mineur
«Il me touche là et ça brûle, ça fait mal. Il fait pipi sur mes jambes et mes fesses», pour évoquer l’éjaculation de l’agresseur
C’est par un comportement changeant et préoccupant de la petite fille de 3 ans, que la famille comprend qu’elle ne va pas bien.:
- elle ne veut plus retourner chez sa mère, des épisodes d’énurésie,
- elle ne supporte d’être touché par le médecin de famille et les garçons de l’école sont un problème,
- par des terreurs nocturnes (elle hurle tout à coup),
La mère et le père, séparés, imaginent tout mais pas le pire. Pourtant l’examen gynécologique tranche.
Il n’y a pas de défloration mais l’hymen de la petite fille est abîmé et c’est d’origine traumatique. Autrement dit il y a eu viol:
«Il n’y a pas de pénétration par le sexe d’un homme mais on ne peut écarter la pénétration digitale».
Ce qui correspond à ce que l’enfant a raconté avec ses mots d’enfant :
«Il me touche là et ça brûle, ça fait mal. Il fait pipi sur mes jambes et mes fesses», pour évoquer l’éjaculation de l’agresseur.
Un agresseur que l’enfant désigne comme étant le compagnon de sa maman. Sur fond de conflit entre les parents, ce dernier déclare que c’est le père qui a monté l’enfant contre lui.
Le pédocriminel évoque aussi un autre homme, un dealer, qui aurait été en contact avec l’enfant chez la mère.
Après avoir avoué les faits, puis s’être rétracté, après avoir livré plusieurs versions, contrairement à la petite fille, le prévenu a été condamné à 1 ans de prison ferme et 2 ans de prison avec sursis.
Ajouté à cela:
- Une mise à l’épreuve de 3 ans,
- Justification d’un travail
- Obligation de soins psychologiques
- Interdiction de rencontrer la victime
- Interdiction d’exercer un travail en relation avec les mineurs,
- Inscription au FIJAIS, le fichier des délinquants sexuels.
Source: ladepeche
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