Roanne | Un mineur condamné à 18 mois de prison ferme pour l’agression sexuelle d’une fillette de 6 ans

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Le lendemain le père de famille s’était fait justice lui-même en le rouant de coups
Un mineur, passé à tabac pour l’agression sexuelle d’une fillette, condamné à 18 mois de prison.

Les faits s’étaient déroulés dans le cadre d’une tentative de cambriolage au domicile des parents de la fillette, en octobre 2022.

Le lendemain le père de famille s’était fait justice lui-même en le rouant de coups.

L’affaire avait eu un large écho médiatique après l’expédition punitive du père de la victime.

Un Guinéen de 17 ans a été condamné ce jeudi à 18 mois de prison ferme par le tribunal pour enfants de Roanne (Loire) pour l’agression sexuelle d’une fillette de six ans, révèlent nos confrères du Progrès.

L’agression sexuelle avait eu lieu dans le cadre d’une tentative de cambriolage au domicile des parents de la fillette, en octobre 2022.

Le père de la victime condamné à 8 mois de prison avec sursis

Le père de la victime avait mis en place une surveillance après l’agression et avait interpellé l’agresseur présumé avec l’aide de voisins.

Il s’en était alors pris au suspect, un passage à tabac pour lequel il a été condamné en mars à huit mois de prison avec sursis.

Ce chauffeur-livreur de 28 ans avait été le seul parmi quatre prévenus à reconnaître les coups portés à l’adolescent à l’aide d’un bâton et d’un câble électrique, ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) de dix jours.

Dans les jours qui avaient suivi l’agression et l’expédition punitive, l’affaire avait nourri des débats dans le monde politique et les médias sur le droit à se faire justice soi-même.

Des traces ADN sur la culotte de la fillette

Le suspect, un mineur isolé arrivé en France peu avant les faits, a reconnu lors de l’audience à huis clos « avoir touché la culotte de la fillette, comme confirmé par une analyse ADN », pendant son sommeil, a expliqué son avocate Maître Camille Thinon.

Pour l’agresseur, outre la peine de prison, « le jugement prévoit trois ans de suivi socio-judiciaire » , a indiqué l’avocate  en précisant que son client a été placé sous mandat dépôt à l’issue de l’audience.

Ce mineur isolé avait déjà effectué quatre mois de détention provisoire, avant d’être placé en centre éducatif fermé, selon l’avocate qui n’exclut pas de faire appel de sa condamnation.

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