Saint-Pierre-d’Entremont | Un récidiviste de 22 ans prend 1 an pour agression sexuelle

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Déjà condamné pour des fellations imposées à des petites filles de 3 ans dont sa mère avait la garde
Un habitant de Saint-Pierre-d’Entremont, comparaissait devant le tribunal d’Argentan, mardi 18 mai, pour avoir profité du sommeil d’une jeune fille afin de l’agresser sexuellement.

Un an de prison et un suivi socio-judiciaire pendant deux ans pour un jeune homme de 22 ans habitant Saint-Pierre-d’Entremont (Orne), coupable d’agression sexuelle sur mineur en récidive.

Il comparaissait mardi 18 mai 2021 devant le tribunal judiciaire d’Argentan pour avoir, au cours d’une soirée chez des amis, caressé la poitrine et introduit deux doigts dans le sexe d’une jeune fille d’à peine quinze ans.

Il en avait 19 à l’époque.

Réveillée pendant son sommeil

Les faits se sont déroulés le 24 juin 2018 au cours d’une soirée organisée chez des amis.

Les parents de ces jeunes sont absents mais au courant de cette fête organisée chez eux.

La soirée se déroule sans aucun problème malgré la consommation d’alcool.

Au bout d’un moment deux jeunes filles, dont la victime, montent dans une chambre pour se coucher.

Elles enfilent leur pyjama avant de se coucher et regarder un film à la télévision.

Quelques temps après le jeune prévenu monte et reste avec les filles à regarder le film.

Ils se seraient tous endormis vers 3 h30.

La jeune victime, qui n’a pas encore 15 ans, est réveillée par le prévenu âgé de 19 ans.

Elle se sent oppressée par ce garçon qui est allongé derrière elle.

Il l’entoure de ses bras et vient lui caresser la poitrine avant de glisser sa main dans son short et lui introduire deux doigts dans son sexe.

 “Je me sentais paralysée”

Il lui attrapera la main pour l’inviter à lui caresser le sexe.

Elle tentera de s’enfuir mais il la rattrapera pour la coucher à nouveau sur le lit et lui caresser la poitrine.

Son amie, qui dormait sur le même lit, affirme qu’elle avait bu et qu’elle a le sommeil profond ce qui fait qu’elle n’a pas entendu ce qu’il se passait.

La jeune victime, visiblement toujours très perturbée, répond à la Présidente qu’elle n’a pas crié à ce moment-là :

Je me sentais paralysée, je voulais bouger mais je n’y arrivais pas.

Déjà condamné en 2018

Lui, explique lors de son audition, qu’il est venu dans la chambre et qu’à la demande des deux filles il s’est allongé avec elles pour regarder un film.

Tout au long de la soirée, elle aurait eu des regards envers lui.

Il a profité d’un moment d’intimité pour lui caresser la poitrine et la pénétrer avec ses doigts.

Pour lui, elle était consentante et à aucun moment elle n’aurait exprimé son mécontentement.

Il ajoute qu’ils se seraient même embrassés.

La présidente précise au tribunal que ce jeune prévenu est en état de récidive légale pour avoir été condamné en 2018 par le tribunal d’Alençon pour des fellations imposées à des petites filles de 3 ans dont sa maman avait la garde.

Après en avoir délibéré, le tribunal condamne le prévenu à une peine d’un an d’emprisonnement et un suivi socio-judiciaire pendant deux ans avec obligations de soin, d’indemniser la victime et l’interdiction d’entrer en contact avec elle.

En cas de non respect, il encourt une peine d’un an d’emprisonnement et ordonne son inscription au FIJAIS.

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