Rennes | L’enfant de 11 ans n’est qu’une énième victime, le récidiviste prend 1 an de prison

Il agresse le garçon de 11 ans qui l’avait aidé

Après avoir attiré un enfant de 11 ans chez lui, à Rennes, un homme a eu des gestes déplacés à son encontre. Il a été condamné, jeudi 8 juin, par le tribunal correctionnel.

Le 14 février, une famille dépose plainte au commissariat de police de Rennes pour une agression sexuelle commise sur leur fils de 11 ans.

Tremblant, l’enfant raconte aux policiers avoir croisé, ce jour-là, un homme qui lui a mis un carton dans les bras, lui demandant de le porter jusqu’à son appartement. Il lui propose ensuite à boire et à manger.

Face au refus de l’enfant, il engage la conversation tout en touchant sa cuisse et son ventre et lui propose d’entrer dans une chambre. Pris de panique, le garçon reste dans le séjour où il subit des caresses. Il finit par s’enfuir.

Le lendemain, les agents de police se rendent dans l’appartement.

Son occupant prend la fuite en sautant par la fenêtre et se réfugie dans une maison abandonnée où il est retrouvé dans un placard.

« J’ai eu peur de la police »

Il conteste les gestes et donne des explications confuses. Mais, informé du prélèvement de son ADN sur la joue de l’enfant, il admet l’avoir embrassé.

Âgé de 43 ans, cet homme originaire d’un pays asiatique a été jugé, jeudi 8 juin 2017, par le tribunal correctionnel de Rennes pour agression sexuelle sur mineur.

« Je lui ai donné un petit pain et il est parti deux ou trois minutes après », déclare-t-il dans un français approximatif.

« Si vous n’avez rien fait, pourquoi avoir pris la fuite ? », lui demande la présidente du tribunal. « J’ai eu peur de la police », répond le prévenu expliquant être en situation irrégulière en France.

Déjà condamné

Une peine d’un an de prison ferme est requise à l’encontre du prévenu déjà condamné à onze reprises, notamment pour des violences.

Le tribunal inflige finalement une peine de douze mois de prison, dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve au prévenu.

Outre cette peine, l’homme est inscrit au fichier des auteurs d’infraction sexuelle.

Source : Ouest France

 

 

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