Pont-de-Beauvoisin | Pas de prison pour le directeur d’école pédocriminel
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 17/02/2021
- 08:00
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Un ancien directeur de collège de Pont-de-Beauvoisin a été condamné en appel, le 27 janvier dernier, à deux ans de prison avec sursis pour agression sexuelle sur mineur.
Il avait relaxé lors de son jugement en première instance. Il a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineur.
Le début de l’affaire remonte à 2016. Un homme se présente auprès de la justice et explique avoir été victime d’agressions sexuelles par son directeur de collège lorsqu’il était âgé de 14 ans, au milieu des années 1990.
Le 15 mars 2017, au petit matin, le directeur du collège catholique et privé a été placé en garde à vue. Il exerçait depuis dans un autre établissement nord-isérois.
En janvier 2020, le directeur comparaissait une première fois devant le tribunal de Bourgoin-Jallieu. Le parquet avait alors requis deux ans de prison, dont un avec sursis. Devant le manque de preuves, l’ex-directeur de collège avait été relaxé.
La même réquisition avait été retenue pour ce jugement en appel. La cour d’appel de Grenoble a, cette fois, condamné l’ex-directeur de collège.
Maître Metaxas, l’avocat de la défense, se souvient :
“Ce sont des décisions hasardeuses de la part des magistrats. Lors du premier jugement, il était écrit noir sur blanc qu’il n’y avait aucune preuve solide”.
Il poursuit :
“Il n’y en avait pas davantage en appel. Aucune preuve supplémentaire n’a été ajoutée.”
L’ex-directeur a également été interdit d’exercer toute activité professionnelle ou bénévole en lien avec des mineurs pour une durée de cinq ans :
“Dans les faits, cette décision n’a pas beaucoup de conséquences. Mon client n’exerce plus, il est retraité. Mais son honneur et sa représentation sont en jeu. Il est parti pour un long calvaire judiciaire”.
Dans l’arrêt de la cour d’appel de Grenoble, le directeur de collège est décrit comme une personne avec “un comportement sexualisé” à l’égard d’anciens élèves.
Le plaignant, absent des débats, s’était notamment plaint de “convocations régulières” dans son bureau.
Le directeur l’aurait poussé moralement à se masturber et “prenait du plaisir” à le regarder.
L’avocat de la défense confirme qu’une demande de pourvoi en cassation a bien été envoyée.
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