Péaule | Un père condamné à 2 ans de prison dont 1 avec sursis pour plusieurs agressions sexuelles sur sa fille de 8 ans

Le père incestueux condamné pour des faits d’agression sexuelle remontant à vingt ans

 Un homme de 54 ans a été condamné pour des faits d’agression sexuelle sur sa fille. Les faits remontent à 1999 à Péaule (Morbihan).

L’affaire aurait pu rester sous silence… Une femme, âgée de 29 ans, a trouvé la force en 2018 de déposer plainte contre son père adoptif pour des faits remontant de 1999 à 2001.

À cette époque, âgée de 8 ans, elle est victime à plusieurs reprises d’agression sexuelle de la part du prévenu dans le domicile familial de Péaule (Morbihan).

Les faits étaient jugés, ce jeudi 17 septembre 2020, au tribunal de Vannes (Morbihan). C’est au moment de devenir maman pour la première fois que la jeune femme a décidé de déposer plainte.

« Tout le monde était heureux à part moi »

Avant cela, elle gardait tout cela en elle, ayant peur qu’on ne la croit pas face à celui qu’elle décrit comme

« l’homme parfait dans la famille. »

À la barre, elle témoigne :

Tout le monde était heureux à part moi. Je ne voulais pas porter plainte et détruire cela même si j’ai eu des périodes de dépression où je me mutilais, où je voulais me suicider…

Après avoir connu une grossesse difficile et à l’annonce du sexe de son enfant, une petite fille, elle est prise d’un stress qui aura failli lui coûter la vie :

« J’ai eu une poussée de tension. J’ai failli mourir »,

raconte-t-elle, émue.

Ce moment difficile sera un déclic pour la jeune femme qui se rendra six mois plus tard à la gendarmerie pour dénoncer ce qu’elle a vécu :

« Je l’ai fait pour protéger ma fille. »

Présent pour son audition, le prévenu reconnaît les faits. « J’ai honte, je regrette. » Lorsqu’il a appris le dépôt de plainte, le quinquagénaire a montré un déchaînement de violences le conduisant à intégrer un hôpital psychiatrique. Aujourd’hui encore, il fait l’objet d’un suivi et dispose d’un « traitement lourd » selon son avocate.

12 mois de prison ferme

Le ministère public a requiert une peine de 12 mois de prison dont 6 assortie d’un sursis probatoire dont une obligation de soins et d’indemniser les victimes, l’interdiction d’exercer une activité auprès de mineurs. Son nom sera également inscrit au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).

Le tribunal sera plus sévère à l’encontre du quinquagénaire en prononçant une peine de 24 mois de prison dont 12 mois avec sursis. Une obligation de soins, d’indemniser les victimes, d’exercer une activité au contact d’enfants et son inscription au Fijais.

Source : actu.fr

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