Libourne | Deux ans ferme pour le pédocriminel qui avait diffusé la photo de sa belle petite-fille

Un septuagénaire, informaticien à la retraite, a été condamné pour détention de photos ou vidéos pédopornographiques et diffusion des images de son ancienne belle petite-fille, âgée de 9 ans à l’époque

L’affaire a été jugée ce mardi devant le tribunal correctionnel de Libourne KLEIN STÉPHANE

Un homme aujourd’hui âgé de 72 ans a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Libourne à deux ans ferme pour détention d’images pédopornographiques et la diffusion de photographies de son ancienne belle petite-fille (la petite-fille de son ex-compagne), alors âgée de 9 ans.

Lors de l’expertise informatique menée en 2017 dans son ancienne demeure, à Libourne, les enquêteurs avaient retrouvé plusieurs dizaines d’images pédopornographiques : 663 photos et 4 vidéos sur un ordinateur, 118 photos et 137 vidéos sur une clé USB, 31 photos et une vingtaine d’autres vidéos sur un disque dur externe. Le septuagénaire était méthodique : comme un collectionneur, Alain Thilly classait ses différentes images par tranche d’âge.

Repéré depuis la Suisse et la Nouvelle-Zélande

Le petit homme à la tête grisonnante, ancien informaticien à la retraite, avait été repéré par les services de police suisse et néo-zélandais pour se rendre sur des sites internet pervers. Parallèlement, dans le même temps, une plainte avait été déposée par la mère de sa belle petite-fille, laquelle s’était plainte de le voir prendre des photos d’elle la nuit, pendant qu’elle dormait. Effectivement, des photographies de la petite fille ont été diffusées sur certains réseaux pédophiles. On y voit notamment le sexe du prévenu à côté de la joue ou de la main de la fillette.

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L’homme, dont le casier judiciaire était vide, a été condamné ce mardi soir à deux ans de prison ferme et un suivi sociojudiciaire de cinq ans au cours duquel il aura une obligation de se soigner ainsi que l’interdiction de rentrer en contact avec des mineurs. Son nom sera désormais inscrit au fichier FIJAIS, qui recense toutes les personnes condamnées pour des infractions sexuelles ou violentes. Il devra en outre indemniser les parties civiles : la petite fille, ses parents (8000 euros au total) ainsi que l’association La Mouette (1000 euros) qui se bat pour la protection de l’enfance. Le mandat de dépôt, requis par le parquet, n’a pas été décerné.

Source : sudouest.fr

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