
Saint-Mars-d’Egrenne | Il détient des fichiers de viols de bébés et ne prend… rien
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oui
Pédocriminel En liberté
- 24/01/2025
- 22:57
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Le 7 janvier 2025, un habitant de Saint-Mars-d’Egrenne a comparu devant le tribunal d’Argentan dans l’Orne pour détention d’images de mineur à caractère pornographique.
283 photos et vidéos étaient stockées sur son ordinateur et son téléphone.
Le 10 février 2024, un homme se présente à la gendarmerie de Domfront-en-Poiraie pour dénoncer un ami.
Il explique que, pour le dépanner, il lui a prêté pendant plusieurs mois son téléphone portable.
Sur l’appareil, il a découvert ce qu’il appelle « des photos dérangeantes » : notamment de nombreuses photos et vidéos d’enfants nus.
Les gendarmes se présentent chez la personne.
L’exploitation de l’ordinateur et du téléphone portable de cet habitant de Saint-Mars-d’Egrenne va mettre au jour, 283 vidéos et photos enregistrées sur différents supports.
Des scènes atroces où l’on voit des viols de bébés, des viols de nourrissons.
Au terme de sa garde à vue, il a été présenté à un juge des libertés et de la détention qui l’a placé sous contrôle judiciaire.
Il se disait justicier du net
Ce quadragénaire, au petit catogan grisonnant, explique que ces vidéos et images lui ont été envoyées et il cherchait à en identifier la provenance pour tout remettre à la gendarmerie.
Il se disait « justicier du net ».
Il avoue en recevoir depuis 2021 sur WhatsApp et sur le site « Coco ».
Il ne sait pas comment ces gens ont pu avoir ses coordonnées.
Il a également été découvert lors de la perquisition plusieurs papiers sur lesquels sont notés, ce que lui appelle des scénarios, des scènes de viols, d’actes sexuels avec des enfants.
“Ce ne sont que des scénarios, et rien de plus, que j’échangeais avec un ami”
« J’ai fait une erreur »
« Avez-vous une attirance pour les jeunes enfants ? » lui demande le procureur. » Non pas du tout » réfute-t-il.
» Alors pourquoi avoir regardé ces 300 images d’enfants en train de se faire violer et ne pas les avoir données tout de suite aux gendarmes ? » reprend le procureur.
« J’ai fait une erreur, je n’y avais pas pensé » reconnaît le quadragénaire.
Inscription au FIJAIS
« Monsieur a une attirance pédophile et il a collecté ces images pour assouvir sa paraphilie » souligne le procureur de la République, avant de requérir, en répression, une peine de suivi socio-judiciaire pour une durée de trois ans, avec une injonction de soins ou deux ans de prison en cas de non-exécution outre l’interdiction de fréquenter les lieux recevant des mineurs.
Lui-même victime de violences sexuelles
Pour la défense, c’est un homme qui a toujours été victime de violences et de violences sexuelles depuis son enfance, et même au cours de sa vie d’adulte.
« C’est un homme qui doit être encadré, nous l’aurons tous compris » termine cet avocat.
Le tribunal a condamné le prévenu selon les réquisitions du procureur de la République.
Par ailleurs, il ordonnera son inscription au FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).
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