Onnaing | Un homme accusé du viol de sa filleule alors qu’elle n’avait que 6ans

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Pédocriminel En liberté

« Il m’attachait les poignets avec des colliers de serrage »
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Accusé de viol sur sa filleule lorsque leurs familles étaient voisines à Onnaing dans les années 90, un retraité comparait, depuis ce mercredi, devant la cour d’assises du Nord.

Au premier jour de son procès à Douai, le sexagénaire, qui comparait libre devant la cour d’assises du Nord, a réfuté les accusations selon lesquelles il aurait agressé sexuellement et violé sa filleule, aujourd’hui trentenaire.

Les faits remontent aux années 90-97, dans le quartier des Quatre-Chasses à Onnaing.

À l’époque, les deux familles habitent la même cour.

Avec ses frères, la fillette de 6 ans vient souvent jouer avec les enfants de son parrain à son domicile, où il y a une console vidéo.

Selon les proches de la victime entendus ce mercredi :

« Son parrain la prenait souvent sur les genoux ».

L’accusé, apparu prostré, a démenti tout traitement de faveur à l’égard de sa filleule.

Alors qu’elle entre en CP, ce soudeur de profession est immobilisé plusieurs mois après un accident du travail. Un jour, il se retrouve seul avec la fillette qui l’estime « comme un deuxième père ».

Jusqu’à ce qu’elle déménage à l’adolescence, les faits se seraient répétés dans le poulailler, le garage puis dans la chambre parentale, où la victime raconte avoir été violée :

« Il m’attachait les poignets avec des colliers de serrage. »

Âgé de moins de dix ans au moment des faits, le frère cadet, intrigué par les allers-retours quasi quotidiens de sa sœur chez son parrain, remarque la pose d’un cadenas à l’entrée du poulailler.

De son côté, sa mère, séparée de son mari qui continue d’élever la fratrie à Onnaing, s’interroge sur les infections urinaires fréquentes de sa fille qui « n’ose plus aller faire pipi ».

À la barre, la victime déclare avoir connu une « amnésie traumatique » et retrouvé la mémoire par flash-back, lors d’une dépression survenue à la mort de son père.

En reprenant contact avec la fille de son parrain perdue de vue, elle se rend compte qu’elle aussi a subi des sévices similaires. Mais dans son cas, les faits sont prescrits. La filleule porte plainte en 2013.

Une nièce de l’accusé, qui faisait aussi partie des enfants de cette cour à Onnaing, est appelée à témoigner ce jeudi : elle dément, pour sa part, les accusations à l’égard de son oncle. Il encourt vingt ans de réclusion criminelle.

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