Nîmes | Un homme menace des collégiennes pour obtenir des photos intimes d’elles
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 12/10/2023
- 13:56
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Il était parvenu à entrer en contact avec une fillette, âgée de 13 ans, scolarisée dans un collège du secteur de Nîmes. Puis par l’intermédiaire des réseaux sociaux, il était devenu “copain” avec plusieurs amies de cette dernière, âgées de 11 ans à 13 ans.
Cet homme était parvenu a avoir des contacts privilégiés avec ces collégiennes. Des fillettes qui pensaient au départ discuter avec un garçon de 15 ans et qui ont découvert que le prédateur était en réalité un adulte. Cet homme habitait à Nîmes il y a quelques mois encore, avant de déménager récemment dans les Hautes-Alpes.
“J’étais inscrit sur des sites de rencontre et je ne faisais pas attention à l’âge. J’étais addic au sexe”, essaie de se justifier le prévenu à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes.
Au départ il se fait envoyer des photos et vidéos montrant l’intimité des fillettes, puis il en demande de plus en plus et comme il menace de dévoiler les clichés qu’il a en sa possession, les fillettes, de peur, se mettent toujours plus en scène. C’est une maman qui va découvrir la réalité et permettre à l’enquête de retrouver l’adulte à l’autre bout de la toile Internet.
“Et puis il y a une surenchère. Si elles n’acceptent pas des photos et vidéos toujours plus dénudées, vous menacez ces fillettes scolarisées en 5e. Vous exigez toujours plus d’elles”, complète le président du tribunal, Jérôme Reynes, en décortiquant les procès verbaux d’enquête.
Le mis en cause répond :
“Je ne me souviens plus pour les menaces”.
Le vice-procureur Vasserot demande :
“Comment vous appelez un homme de 30 ans, 40 ans ou 50 ans, qui s’intéresse à des jeunes filles de 11 ans à 14 ans ?”.
Le prévenu reprend du tac-au-tac :
*”Un pédophile”.
“Le devoir d’un adulte est de protéger l’enfant”, estime le magistrat du parquet dans ses réquisitions. “Votre comportement pédophile, pervers, a bouleversé la vie de ces jeunes filles qui n’étaient pour vous que des objets sexuels.”
Maître Margaux, Expert pour le prévenu, estime :
“L’écran de son ordinateur a totalement masqué son rapport à la réalité, mais les faits datent de 2019”.
Les jeunes filles et leurs familles n’étaient pas présentes ou représentées à l’audience.
Le tribunal correctionnel de Nîmes a finalement condamné cet homme à trois ans de prison dont deux années avec un sursis probatoire renforcé de trois ans. Le prévenu a par ailleurs l’obligation de se soigner, de travailler et l’interdiction définitive d’approcher les mineurs dans le cadre professionnel ou associatif.
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