Lorient | Un animateur de crèche condamné pour agression sexuelle et pédopornographie

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Poupées, dessins de sexes d’enfants, photos de nature pédopornographique et scatophile
L’animateur d’une crèche privée de Lorient, jugé pour agression sexuelle sur une fillette dont il avait la garde et détention d’images pédopornographiques, a été condamné à onze mois de prison ferme.

Quand il avait comparu au tribunal de Lorient, le 25 septembre, il s’était présenté à la barre tenant contre lui son lapin en peluche.

Ce doudou, qu’il n’avait pas quitté, en rajoutait à son à son côté juvénile.

Son avocat, Thomas Delaby y avait d’ailleurs vu à l’audience le signe d’un éventuel « syndrome de Peter Pan »…

L’Hennebontais en question, âgé de 33 ans, était poursuivi à la fois pour agression sexuelle et détention d’images pédopornographiques.

La mère d’une enfant de trois ans, inscrite à l’époque dans cette crèche privée de Lorient, avait porté plainte le 17 janvier 2020 contre le trentenaire.

Cela faisait suite aux révélations de sa fillette qui avait dit, lors d’un repas de famille, avoir subi un attouchement.

Elle désignait son « copain de la crèche » comme en étant l’auteur.

La perquisition effectuée chez lui avait permis de saisir des poupées, dessins de mineures nues, de sexes d’enfants, photos de nature pédopornographique et scatophile.

À la barre, le trentenaire s’était défendu d’avoir eu tout geste déplacé envers les enfants.

Son avocat demandait, d’ailleurs sa relaxe sur ce point, estimant qu’il « ne faut pas sacraliser la parole d’une enfant de trois ans ».

En délibéré le jugement rendu ce mercredi condamne le trentenaire à deux ans de prison dont 13 mois avec sursis.

Il lui est fait interdiction d’entrer en contact avec la petite victime et sa famille, dont le préjudice sera évalué lors d’une audience ultérieure.

Les onze mois de prison ferme prononcés couvrant la détention provisoire effectuée par l’Hennebontais, il ne retournera donc pas en prison.

En revanche, il est frappé d’une interdiction définitive d’exercer une quelconque activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact avec des mineurs.

Son inscription au fichier national des délinquants sexuels a été ordonnée.

La société privée, dont dépend la crèche lorientaise, recevra l’euro symbolique pour l’atteinte à son image.

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