Nîmes | Un agent d’entretien de lycée accusé de corruption de mineur

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Pédocriminel En liberté

Un adolescent victime d’avances via le réseau sociel Snaptchat
Le trentenaire est suspecté de harcèlement de mineur et d’avoir diffusé des photos et des vidéos à caractère pédopornographiques.

Un agent d’entretien de lycée jugé pour corruption de mineur et diffusion d’images pédopornographiques.

Sept autres individus sont jugés à ses côtés pour avoir reçu ou diffusé ces images.

Tout commence par la plainte d’un adolescent en décembre 2016.

Le jeune homme de 16 ans scolarisé dans un lycée près de Nîmes affirme aux gendarmes affirme avoir été victime d’avances via le réseau sociel Snaptchat de la part d’un agent d’entretien du lycée.

L’homme d’une trentaine d’années aurait envoyé des messages, une photo de lui entièrement nu et fait des avances et des propositions à caractère sexuel à l’adolescent.

3 500 photos

Placé en garde à vue, l’employé nie les faits mais au cours des perquisitions menées à son domicile, les gendarmes découvrent dans le disque dur de son ordinateur des photos à caractère pédopornographique, 3500 environ, en partie effacées.

Des photos de jeunes hommes nus qu’il récupère, échange et rediffuse.

Une information judiciaire est ouverte le 14 novembre 2017.

L’homme est mis en examen pour “corruption de mineur, captation, transmission et diffusion d’images de mineurs présentant un caractère pornographique”.

5 ans de prison et 75 000 euros d’amende

Les investigations révèlent l’utilisation de pseudonymes pour diffuser et échanger ces photos et vidéos.

Un éducateur sportif et un assistant éducateur en lycée feraient partie des destinataires de ces images.

L’éducateur va admettre s’être fait passer pour un mineur pour diffuser des images à caractère sexuel pour “des missions personnelles de cyber enquêteur”.

Un gérant de brasserie, un ancien employé de la SNCF auraient participé à ce réseau.

Des hommes qui habitent, Uzès ( Gard) à Mauguio ( Hérault) mais aussi dans les Pyrénées-Atlantiques, en Isère, dans l’Aine, et le Maine-et-Loire.

Ils risquent jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.

En novembre 2021, un prêtre a été condamné par la même juridiction à 18 mois de prison ferme pour corruption de mineur.

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