Nîmes | Accusé d’agression sexuelle sur sa fille de 10 ans, un père de famille mis examen

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Un quinquagénaire a été déféré mardi 2 mars après sa garde à vue à la gendarmerie
Elle avait 10 ans en 1996 quand son père l’aurait abusé sexuellement. C’est en substance ce qu’une femme, aujourd’hui adulte, a révélé aux gendarmes en 2020 en leur disant que son père avait commis des atteintes sexuelles dans une commune proche de Nîmes.

Les militaires ont ouvert une enquête pour éclaircir l’environnement de la fillette qui était entourée de sa mère et de son père.

Au départ les révélations ont commencé par une lettre écrite par la jeune femme qui a envoyé à plusieurs membres de sa famille pour leur raconter le récit des agressions sexuelles tout en désignant son père.

En pointant du doigt son papa, qui a commencé par nier, la cellule familiale aurait volé en éclats sans jamais se reconstituer.

Selon nos informations, le père aurait finalement reconnu non officiellement avoir commis des agressions sexuelles.

L’enquête a conduit à l’audition en garde à vue du quinquagénaire.

L’état psychologique et psychiatrique du suspect a conduit médecins et gendarmes à lever la mesure de garde à vue et au placement du père dans une structure hospitalière psychiatrique.

L’homme qui afficherait des idées suicidaires a fait l’objet d’une nouvelle audition lundi 1er mars dans les locaux de la gendarmerie.

L’enquête a conduit à une sorte de confrontation entre la fille et son père sous forme de mise en présence.

Les enquêteurs ont ainsi recueilli les réactions du père face aux accusations et aux déclarations de la jeune adulte.

Le père aurait reconnu les abus sexuels et avoir bousillé la vie de femme de sa fille.

Le parquet des mineurs a demandé la mise en examen de cet homme qui, dans la foulée, a longuement été interrogé par le magistrat instructeur.

L’audition a donné lieu à une mise en examen pour agression sexuelle et une demande du ministère public de placement sous contrôle judiciaire au regard de l’ancienneté des faits et de l’éloignement des protagonistes du dossier, précisait-on ce mardi au tribunal judiciaire de Nîmes.

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