Montauban | Agression sexuelle, «mon client n’est pas un pervers».

Accusé d’avoir sexuellement agressé sa fille durant près de quatre ans, un Montalbanais de 46 ans, qui a comparu, mardi devant le tribunal correctionnel, avait bien du mal à justifier l’injustifiable.

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«C’est très récemment que votre fille a eu des réminiscences de cette période et en a parlé à une assistante sociale», confirmait la présidente Vanessa Maury indiquant que l’adolescente n’avait pu en parler à sa mère, violente et addict à l’alcool.

«Vous l’avez déshabillé, mis un coussin sur sa tête et embrassé son sexe, d’autre fois vous la filmiez nu sous la douche…», poursuivait la magistrate qui confirmait que l’expert psychiatre n’avait pas décelé de pathologie mentale à l’accusé.

«C’est l’alcool, on buvait constamment du matin au soir», arguait le père de famille.

«Et les vidéos de la douche, c’était pourquoi ?», insistait V. Maury. «Une stupidité, une grave erreur, je le reconnais», lâchait le prévenu qui allait subir les foudres de l’avocate de la partie civile.

Qui allait subir les foudres de l’avocate de la partie civile, Me Valérie Durand, et de l’auditrice de justice qui requérait 2 mois de sursis avec mise à l’épreuve (SME).

«Ma cliente est toute cassée à l’intérieur», certifiait Me Durand.

«C’est la première fois que mon client est devant la barre d’un tribunal, son casier est vierge, il n’y a pas de perversité chez lui, c’est l’alcool qui a pu altérer son discernement», plaidait l’avocate de la défense Me Sévérine Lheureux.

Qui remettait vigoureusement en cause les propos de l’avocate de la partie civile.

Le verdit tombait 2 mois de SME pendant deux ans et l’inscription au fichier des délinquants sexuel.

Source : http://www.ladepeche.fr

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