Nice | Un homme soupçonné de viol sur mineure condamné pour avoir tarifé l’acte

non

Un homme condamné pour avoir eu des relations sexuelles tarifées avec une mineure à Nice
Le 11 novembre 2019, les policiers sont appelés avenue de Saint-Barthélemy, à Nice, quartier Valrose. Une mineure indique avoir été victime d’un viol.

Lors de l’enquête, il est apparu qu’elle avait rencontré un homme sur un site de rencontres, avant que les conversations ne passent sur Snapchat puis qu’un rendez-vous ne soit organisé. Il lui avait proposé de l’argent, a-t-elle affirmé aux policiers. L’affaire va mal tourner.

La jeune fille, 16 ans et neuf mois, explique avoir eu un rapport sexuel consenti mais, sous le coup de la douleur, avoir demandé à l’interrompre.

“J’avais très mal, je chialais.”

L’homme, D. N., 41 ans, aurait continué, sans écouter les suppliques, multipliant les actes sexuels.

“Elle n’aurait jamais dû accepter un tel rendez-vous, elle le sait aujourd’hui. Mais elle n’avait que 16 ans et neuf mois”,

a souligné l’avocate de la partie civile.

Elle décrit une jeune femme fragile, issue d’un milieu social défavorisé. Face au tribunal correctionnel de Nice, présidé par Christian Legay, le prévenu a nié les faits.

“On a parlé musique, politique.”

Il a réfuté avoir proposé de l’argent. Il était poursuivi pour recours à la prostitution d’une mineur.

“C’est elle qui m’a demandé de la dépanner.”

Il reconnaît finalement une fellation avec préservatif, mais pas plus.

L’homme, célibataire sans enfants, qui compte 13 condamnations à son casier, essentiellement pour vol et violences, était à l’époque sous bracelet électronique.

“Il présente des anomalies psychiques, des traits de caractère psychotiques, des éléments dépressifs et une tendance à l’alcoolisation”,

a noté un expert à son sujet. Durant l’enquête, il avait admis savoir lors du rendez-vous que la jeune femme était mineure. Elle était en classe de Terminale à l’époque.

La jeune femme, aujourd’hui étudiante, a réclamé que le prévenu soit reconnu coupable et n’a demandé que l’euro symbolique.

Le tribunal a condamné D. N. à 24 mois, dont 18 avec sursis.

Source(s):