Toulouse | 3 années de prison pour avoir multiplié les agressions sexuelles incestueuses

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L’homme sortait de prison pour avoir assassiner une femme à coups de marteau
Libéré de prison, le père assassin agresse sexuellement sa fille de 16 ans. Bien que condamné à 20 ans de réclusion criminelle, il est ressorti avant la fin de sa peine et s’en est pris à sa fille. Il ne repart en prison que pour 3 années.

Un homme de 38 ans, condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour assassinat en 2009, a agressé sexuellement sa fille pendant des mois à Toulouse.

Elle était à bout. Une jeune fille s’est décidée récemment à pousser la porte d’un commissariat et les policiers qui l’ont reçue ont immédiatement pris l’affaire très au sérieux au vu de la personnalité de l’homme qu’elle mettait en cause.

L’adolescente, mineure, leur a raconté l’enfer que lui faisait vivre son père.

La jeune fille, qui vit à Montpellier, a été contrainte de retourner vivre chez lui, à Toulouse, dans le cadre d’un stage.

Pendant ce laps de temps, cet homme de 38 ans a multiplié les agressions sexuelles incestueuses sur sa fille. Du mois d’octobre au mois de février, il lui a fait subir des attouchements sur les parties intimes et n’a cessé de lui proposer de “faire l’amour”.

Elle a vécu un véritable enfer et s’est décidée à quitter Toulouse pour dénoncer ses agissements.

Les enquêteurs de la sûreté départementale ont convoqué le suspect au profil inquiétant mercredi dernier. Placé en garde à vue, il a reconnu entièrement les faits qui lui étaient exposés.

Et l’homme connaît bien les rouages de la justice puisqu’il a été condamné, en 2009, pour un assassinat perpétré en 2007 dans l’Hérault. Il avait littéralement fracassé le crâne d’une femme à coups de marteau. Elle avait reçu des coups de couteau dans le cou. Puis l’homme l’avait laissé agoniser. Il avait commis ce crime pour dérober 6 000 € à la victime dans un contexte de toxicomanie.

Sa victime d’aujourd’hui, sa fille, n’avait que 3 ans à l’époque. Lui avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle et un suivi sociojudiciaire de 4 ans.

Mais il est ressorti avant la fin de sa peine et s’en est pris à sa fille. Il a dû s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Toulouse dans le cadre des comparutions immédiates.

Défendu par Me Karim Amari, il a expliqué qu’il “ne réalisait pas” le mal qu’il faisait à son enfant.

Pour la partie civile, absente, Me Christine Villars-Cance a décrit les souffrances de la victime.

À l’issue des débats, l’homme a été condamné à trois ans de prison ferme et six ans de suivi sociojudiciaire. Il a regagné l’univers carcéral qu’il connaît bien.

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