Nantes | Un oncle condamné à de la prison avec sursis trente ans après les faits

L’oncle de 72 ans a été condamné pour des faits d’agressions sexuelles

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Cet homme a été condamné à six mois de sursis probatoire, trente ans après les faits. Il devra indemniser la victime et est inscrit au Fichiers des auteurs d’infractions sexuelles. Il aurait fait plusieurs petites victimes dans son entourage.

Chez ces gens-là, s’il est vrai que l’oncle célibataire a « tripoté » ses nièces, « on n’en fait pas une affaire publique ». C’est la mère de la victime qui l’aurait dit, rapporte l’avocate de la partie civile.

« Dans la famille, tout le monde le savait », assure la plaignante, une femme de 40 ans, qui, après la mort de sa grand-mère, qu’elle voulait protéger, a révélé les faits dont elle aurait été victime lorsqu’elle avait 6 ou 7 ans.

Ses sœurs aussi auraient été « tripotées », voire pour l’une d’elles violée, mais les faits sont prescrits.

À cette époque, l’oncle vivait chez sa mère, il y est resté jusqu’à la mort de celle-ci. Les fillettes allaient souvent chez leur grand-mère.

L’oncle les prenait sur les genoux, mais parfois, au moins une fois concernant la victime présente au tribunal mercredi 17 juin, leur mettait la main dans la culotte.

Celle-ci se revoit dans la « garçonnière » de son oncle, une chambre mansardée, où il l’aurait fait mettre nue sur son lit pour montrer à son frère « l’anatomie féminine ». Lequel frère confirme.

Citée par la défense comme témoin, une sœur du prévenu évoque un conflit à propos de l’héritage, conflit qui aurait motivé la plainte de sa nièce.

Le procureur estime que :

« C’est trop facile de balayer une accusation par une autre ».

L’oncle, s’il a plus ou moins reconnu sa culpabilité en famille, reste dans le déni face au tribunal.

« Je ne comprends pas, argue-t-il. Je n’aurais jamais fait un truc pareil ».

Lors d’une confrontation, il aurait évoqué sa crainte du « regard des autres ».

Pour l’avocate de la défense, saisie de « vertige » devant l’ancienneté des faits, « un vieux garçon qui vit avec son chat n’est pas forcément un agresseur sexuel ».

Cependant, l’homme est déclaré coupable. Conformément aux réquisitions, il est condamné à six mois de sursis probatoire. Il devra indemniser la victime et est inscrit au Fichiers des auteurs d’infractions sexuelles ( Fijais).

 

Source : ouest-france.fr

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