Nancy | Un employé en radiologie incarcéré pour agressions sexuelles sur des patientes, collègues et stagiaires

Un manipulateur en radiologie du CHRU de Nancy, a été mis en examen et incarcéré pour harcèlements et agressions sexuelles sur onze personnes, des patientes, des collègues et des stagiaires

 

Placé en garde à vue le 18 février, l’homme âgé de 32 ans a reconnu “l’intégralité des faits et a reconnu avoir commis d’autres faits sur d’autres victimes non identifiées à ce jour”, a indiqué le procureur de la République à Nancy, François Pérain.

“Il expliquait avoir des pulsions et ne pouvoir s’empêcher de passer à l’acte”, a ajouté le procureur.

Pour l’heure, onze victimes ont été identifiées, a confirmé François Pérain.
Et plusieurs d’entre elles ont déposé plainte.
Mais le trentenaire a peut-être laissé davantage de victimes dans son sillage au cours de ses années au sein du service de l’Imagerie Guilloz et lors de son passage à l’hôpital d’enfants.

“En parallèle de l’instruction en cours, le parquet a engagé une autre procédure afin de vérifier s’il n’existe pas d’autres victimes”, a précisé le procureur.

Ce père de famille aurait profité de sa fonction pour se livrer à des gestes déplacés : attouchements sur les fesses, seins, sexe…

“Il est parfois arrivé que des personnels redoutent d’être en poste avec lui… “, témoigne un hospitalier à l’Est Républicain.

La direction du CHRU (Centre Hospitalier Régional Universitaire) avait mené une enquête interne aboutissant à la suspension de l’agent hospitalier, en mai 2019, puis à sa révocation quatre mois plus tard. Après avoir été dénoncé par les femmes agressées, le manipulateur radio avait d’abord déposé plainte en diffamation contre celles qui avaient parlé. Sa plainte a été classée sans suite.

Il y a quatre ans, le suspect qui exerçait déjà la fonction de manipulateur radio dans un hôpital du Maine-et-Loire avait été confronté à la justice pour des faits similaires.

Une patiente âgée de 18 ans avait déposé plainte contre lui.
Elle accusait l’hospitalier de lui avoir “mis la main dans la culotte et touché le sexe” durant un examen radiologique.

Jugé en correctionnelle, il avait nié les faits et avait été relaxé au bénéfice du doute.

source : egora

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