Morsang-Viry | Accrocs à la pédopornographie, ils violent, torturent et filment leurs enfants à partir de l’âge de 6 mois

Les faits évoqués dans le dossier qui va être jugé cette semaine devant la cour d’assises de l’Essonne à Évry sont difficilement soutenables.

Une mère et un père, d’une famille recomposée, sont accusés d’avoir violé leurs trois enfants entre 2008 et 2013 à Morsang-sur-Orge et Viry-Châtillon.

Des viols filmés, accompagnés d’actes de tortures et de barbarie.

Cette histoire sordide est celle d’un couple qui s’est affranchi de toute limite et commis l’inimaginable.

Charlène, âgée de 31 ans, a reconnu avoir procédé à des attouchements sur son fils, né en 2007, dès l’âge de 6 ou 8 mois.

Des gestes qu’elle justifie par de « l’amour » et dans un but « éducatif ».

Quand elle rencontre Kevin, 39 ans aujourd’hui, lui-même père de deux enfants nés en 1999 et 2005 et accroc aux vidéos pédopornographiques, le pire est à venir.

Ensemble, ils vont violer le fils de Charlène, n’hésitant pas à utiliser des gadgets sexuels.

Ces actes ne sont pas occasionnels. Ils se répètent plusieurs fois par semaine jusqu’à devenir quotidiens.

Le couple infernal a réalisé plus de 500 photos et 90 vidéos de leurs méfaits, rangés dans un dossier intitulé « images de famille ».

Des films qui montrent que les pleurs et hurlements de l’enfant ne les arrêtaient pas.

 

L’aîné a dénoncé son père

Les enquêteurs ont également retrouvé près de 2 500 photos et vidéos pédopornographiques téléchargées sur l’ordinateur de Kévin.

Ses enfants, qu’il a en garde partagée, ont également subi ces violences.

Dans leurs perversions, Charlène et Kévin ont forcé les deux frères à des actes sexuels réciproques.

Les enfants n’avaient pas le choix, étant menacés de « baffes » ou de coups de ceinture.

C’est l’aîné, un adolescent, qui a finalement mis fin à ces horreurs : il a dénoncé les faits à sa mère et a rapporté des fichiers qu’il a transférés de l’ordinateur de son père sur un disque dur remis à sa maman en 2013.

Lors de leurs auditions, les deux amants se sont renvoyés la responsabilité de ces actes.

Source : Le Parisien

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