Arvieu | Pédocriminel en liberté ! Condamné à du sursis pour des attouchements sexuels sur mineurs

Condamné à de la prison avec sursis pour des attouchements sur une jeune fille âgée de 10 ans à l’époque des faits.

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

Une petite fille qui présente tous les symptômes d’une victime d’agressions sexuelles à cause d’un retraité aveyronnais reconnu coupable d’attouchements sexuels. Le tribunal fera preuve de clémence dans sa peine en le condamnant à six mois de prison avec sursis.

Il y a tout d’abord la version d’une jeune adolescente. Aujourd’hui âgée de 13 ans, elle vit en région parisienne, déprimée, elle a déjà tenté de commettre l’irréparable…

Dans une lettre, écrite il y a peu et envoyée au tribunal de Rodez, elle a décrit ce qu’elle appelle “un enfer”, vécu il y a trois ans, au camping d’Arvieu.

Depuis son plus jeune âge, elle y passe tous ses étés avec ses grands-parents, ses parents et son frère. Elle aime y jouer avec les autres enfants.

De temps en temps, elle fréquente également un couple de retraités aveyronnais, domicilié à Baraqueville et habitué des lieux. Entre eux et la jeune fille, les relations sont bonnes. Surtout, avec le grand-père, surnommé “papinou” au camping, âgé de 70 ans, ancien DRH d’une entreprise internationale et invalide à 100 % suite à une dépression et une opération à l’épaule.

Cette petite fille, qu’on dit souffrir d’un mal-être, il la prend un peu sous son aile, la considère comme l’un de ses petits-enfants, lui offre le goûter de temps en temps…

Mais, à l’été 2017, ça dérape. Dans le camping, la petite fille se confie à une amie et au père de cette dernière. Elle leur raconte que le retraité aveyronnais lui fait régulièrement des “bisous baveux” sur la bouche.

Puis, qu’il lui arrive également de toucher ses fesses avec insistance, qu’il lui a même demandé de montrer sa poitrine. Et qu’un jour, elle fut contrainte de repousser les mains du retraité de plus en plus baladeuses…

A la barre, hier, le prévenu réfutera la plupart de ces accusations. Juste reconnaîtra-t-il les bisous sur la bouche, “une maladresse”, selon lui.

Il dira même s’en être expliqué avec les parents de la jeune fille. La poitrine ?

“Elle me l’a montrée seule en relevant son tee-shirt.” Le reste ? “Ce sont des mensonges.”

Son avocate, Me Rudelle, rapportera plusieurs témoignages de campeurs, venus au soutien du retraité : “Ils disent qu’il est exemplaire, qu’il n’a jamais eu un seul geste déplacé envers les enfants.”

Dans le public, les enfants du prévenu acquiescent. Pour la procureure, Fanny Moles, cette défense ne tient pas.

“Les faits sont avérés, cette petite fille présente tous les symptômes d’une victime d’agressions sexuelles. L’expertise psychiatrique du prévenu a montré qu’il souffrait d’une émotivité pathologique, qu’il recherchait le contact physique avec les enfants”, relèvera-t-elle, avant de requérir un an d’emprisonnement ferme.

Le tribunal déclarera coupable le retraité, au casier vierge jusqu’alors, mais sera plus clément dans la peine en le condamnant à six mois de prison avec sursis.

La jeune fille et sa famille, absentes, avaient, elles, seulement demandé dans une lettre lue par le président, Jean-Marc Anselmi, que le prévenu “passe une mauvaise journée”…

 

Source : ladepeche.fr

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